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Isoetes gymnocarpa (Gennari) A.Braun, 1864

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BIBLIO
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
NOTES
Lectotype : Lectotype (designated here): First plant, top left, of the sample labelled “Cephaloceraton gymnocarpum (Genn.!), Caprera”, Maggio 1861, Gennari (TO ex herb. Gennari p.p., first plant, top left, on the sheet!). – The sheet with the original material of Isoetes gymnocarpa is a mixture. Of its two plants, one has phyllopodia with long lateral spine-like teeth as is typical of I. histrix, the other (our lectotype) is congruent with the protologue in this respect. Indeed, Gennari himself reports that his new species grows together with the similar I. histrix. However, contrary to the original description, in the lectotype specimen the velumis complete, as already found by Braun (1864) when studying the I. gymnocarpa sample he had received from Gennari. In the I. histrix complex, presence or absence of the velum does not seem to be a reliable diagnostic feature: Rolleri and Prada (2007: 218) indeed report that “en I. histrix el velo suele ser completo pero occasionalmente falta en macrosporofilos”.
     Références : Troia & Greuter (2014)
Taxonomie :

Le présent traitement est basé sur les travaux de Bagella et al. (Flora 206, 451-457, 2011, et Turk. J. Bot. 38, 1-6, 2014) qui semblent être à ce jour les plus poussés sur ce taxon et montrent notamment son isolement génétique versys I. histrix. Ces auteurs confirment aussi le fréquent mélange in situ d’I. histrix et d’I. gymnocarpa ; par conséquent, si les individus à phyllopodes sans épines sont bien des I. gymnocarpa, ceux à phyllopodes avec épines des mêmes populations peuvent être l’un ou l’autre. Quoi qu’il en soit, les plantes à phyllopodes sans épines sont fréquentes dans les populations d’I. histrix s.l. du Var et de Corse, de sorte que c’est plutôt la présence d’I. histrix s.s. qui serait à vérifier. I. gymnocarpa a d’abord été nommé I. subinermis sur la base de comptages chromosomiques à x = 11 (vs x = 10 chez I. histrix : Cesca & Peruzzi, Fl. Medit. 11, 303-309, 2001 ; Peruzzi et al., Caryologia 56, 359-363, 2003). Plus tard, Bagella et al. (loc. cit., 2014) assimilent I. subinermis à I. sicula de Médit. centrale et orientale, attribuant les populations occidentales à I. gymnocarpa (x = 10). Plus récemment encore, I. subinermis est rétrogradé en synonymie d’I. gymnocarpa (Troia & Greuter, Flora Critica d’Italia, Isoetaceae, Fondazione per la Flora Italiana, 2015 ; Troia et al., Phytotaxa 277, 101-145, 2016) puis à nouveau exhumé avec doute (Troia et al., Phytotaxa 395, 168-178, 2019). Cette situation reste donc à clarifier. (J.-M Tison, com. pers.)

DIFFUSION

Première diffusion v14.0