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[ Mot de passe perdu ]
Le nom bryophyte est basé sur les mots grecs bryo- (mousse) et -phytos (plante). Ce sont des végétaux de petite taille capable de photosynthèse. Les mousses et certaines hépatiques sont constituées d’une tige et de feuilles avec parfois des rameaux feuillés. Les hépatiques à thalle se composent d'une lame verte appliquée contre leur support. Elles ne possèdent ni racine, ni système vasculaire. Elles se reproduisent par voie sexuée (fécondation avec la production de spores) ou asexuée. Il existe entre 15°000 et 25°000 espèces au niveau mondial.
Les bryophytes colonisent presque tous les types de substrats même artificiels comme les murs en béton ou les tuiles. De nombreuses espèces sont pionnières et font partie des premiers végétaux à coloniser un substrat nu ou minéral. Grâce à l'absorption d’humidité et à la production de matière organique, elles contribuent aux premières phases de formation des sols.
Les bryophytes sont présents sur tous les continents, y compris en Antarctique où les mousses font partie des rares végétaux à survivre dans ces conditions extrêmes.
Pour faciliter la dispersion des spores, certaines mousses comme les Splachnum vivant sur des organismes en décomposition émettent des odeurs et des couleurs spécifiques pour attirer des insectes. Les spores en profitent pour se coller sur le thorax de l’insecte.
Les mousses par leurs propriétés morphologiques et physiologiques concentrent de nombreux éléments et sont considérées comme d’excellents bioaccumulateurs des contaminants atmosphériques. En France, le dispositif français BRAMM (Biosurveillance des retombées atmosphérique métallique par les mousses) propose depuis 1996 une évaluation indirecte de la dispersion des métaux par voie aérienne.