Type : Origine inconnue, sub "
Utricularia surinamensis", s.d., s.coll. (HT: B [prob. détruit!]).
Brésil, Pará, bas Tocantins, Campos di Mocajuba, 24/08/1899, Buscalioni 826 (LT: RO? [désigné par P. Taylor, p. 241. 1989]).
Guyane vénézuélienne, "Expédition allemande au Venezuela (1901-1902)" s.n. (ST: B [prob. détruit!]).
Guyana, Berbice, savane marécageuse, 28/11/1836-30/01/1837, fleurs, pérenne. R.H. Schomburgk I.421 (ST: B [prob. détruit!]; IST: BM, CGE,
G-DC00147806,
K000533911 [ex hb. Hook.],
K000533912 [ex hb. Hook.], L,
P00603370). [collecte type de
U. longiciliata A.DC. 1844 et de
Polypompholyx schomburgkii Klotzsch 1849].
Brésil, Roraima, Cotinga, pentes du mont Aimutong, savane marécageuse, 09-10/1842, R.H. Schomburgk II.540 [= M.R. Schomburgk 848] (ST: B [prob. détruit!]; IST:
P03574693) [sub
U. simulans, det. P. Taylor 03/1980;
U. congesta, det. G.Léotard 22/08/2017]). [collecte "type" de
P. bicolor Klotzsch 1849, nom. nud.].
Brésil, Pará, Santarém, Spruce (ST: B [prob. détruit!]).
Brésil, Mato Grosso, Dr. Pilger (ST: B [prob. détruit!]).
Brésil, Pará, Marajó ["fluv. Amazon., insul. Colares"], Poeppig s.n. (ST: B [prob. détruit!]; IST: F, L,
P03574704 [sub
U. simulans, det. P. Taylor, 03/1980;
U. congesta det. G. Léotard, 22/08/2017], W).
D'après le Code, les citations d'auteurs erronées (ici "Vahl" et "Vit." au lieu de "Klotzsch") sont considérées comme de simples erreurs à corriger.
Utricularia surinamensis Buscal. est un nom illégitime et superflu (ICN Melbourne, Art. 52), puisque Buscalioni inclut dans sa circonscription originale la collecte type de
Utricularia longiciliata A.DC. 1844 (
Polypompholyx schomburgkii, synonyme homotypique de
U. longiciliata, étant explicitement cité en tant que synonyme), dont l'épithète aurait dû être utilisée! A sa publication, Buscalioni pensait utiliser un nom déjà publié, et ne désigne donc pas explicitement de type. Néanmoins l'adoption de l'épithète "
surinamensis" est une indication précise qu'il considère comme type l'échantillon qu'il a vu à Berlin déterminé comme "
U. surinamensis Vahl". La typification automatique de ce nom illégitime (par le type de l'épithète qui aurait dû être adoptée, i.e. Schomburgk 421) ne s'applique donc pas ici (ICN Melbourne, Art. 7.5, voir Ex. 6). L'holotype a certainement été détruit lors du bombardement de l'herbier de Berlin. On ne peut aujourd'hui pas savoir laquelle, parmi les cinq collectes citées par Buscalioni, avait été nommée "
U. surinamensis", et en conséquence il est impossible d'identifier des potentiels isotypes. Dans cette mesure, l'indication "type: Buscalioni 826" par P. Taylor (1989) constitue une lectotypification acceptable. Taylor n'a pas localisé le type, mais d'après Buscalioni (1911, p.
87), le matériel recueilli durant ce voyage appartient aux collections de l'Istituto Botanico di Roma (i.e. RO). Sur la base du protologue, Taylor (1989) place
U. surinamensis comme synonyme d'
U. simulans. Implicitement, il note que la collecte présentée en photo dans la publication originale ne correspond pas à la plante décrite!