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Muscarella barberiana (Rchb.f.) Szlach. & Sawicka, 2012

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BIBLIO
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
NOTES
Date de publication : Orchids French Guiana 195. 2012.
Distribution : Pour le moment totalement inconnue!
Statut biogéographique : Espèce citée de Guyane française par Szlachetko & Sawicka (in Szlachetko et al. 2012) qui ne citent pas de spécimen de Guyane, et se basent uniquement sur la citation de Pleurothallis barberiana Rchb.f. 1881 par Cremers & Hoff (1992, p. 85). Dans cette publication Cremers & Hoff rapportaient en effet l'avis récent de E.A. Christenson (publié dans la Flora of the Guianas, Newsletter n°3) selon lequel les "Pleurothallis aristata" de Guyane française étaient en fait "Pleurothallis barberiana sensu Dunst. & Garay". Or cette hypothèse n'est pas erronée puisque l'illustration de Dunsterville [voir ici] représente indubitablement M. aristata! Christenson (in Mori et al. 1997) a ensuite "rectifié son erreur" en utilisant finalement "Pleurothallis aristata Hook. (= P. barberiana in Dunst. & Garay)" pour les plantes guyanaises.

     Références : Cremers & Hoff (1992)
Taxonomie : Szlachetko & Sawicka (in Szlachetko et al. 2012) traitent Muscarella barberiana (Rchb.f.) Szlach. & Sawicka 2012 comme une espèce bien distincte de M. aristata (Hook.) Luer 2006. Selon eux, M. barberiana se distinguerait (1) par ses sépales et pétales éparsément ciliés (vs. sépales glabres et pétales longuement ciliés-lacérés) et (2) par son labelle à lobes latéraux obliques-rhomboïdes et glabres (vs. triangulaires-obtus et ciliés). Karremans et al. (2016) retiennent la combinaison mais précisent: "It has not been possible to revise the type material of this species nor the reasoning of the authors for recognizing it as distinct from M. aristata, under which this name has traditionally been synonymized (Luer 2006)." En fait M. aristata possède des pétales longuement frangés-ciliés et des sépales à marges et nervures munies de petits acicules. L'indument discret des sépales a pu être traduits différemment selon les auteurs et que ce soit dans les descriptions ou dans les illustrations. Ainsi Hooker (protologue de Pleurothallis aristata) décrit et illustre les sépales de sa plante comme glabres, et Reichenbach f. (protologue et dessins du type de P. barberiana) ceux de la sienne comme ciliés, sans que l'on puisse savoir si ces deux interprétations concernent une même réalité ou pas. Les termes utilisés pour décrire les différences supposées concernant la forme et l'indument des lobes latéraux du labelle sont encore plus vagues et pourraient là encore représenter deux façons de décrire une même réalité. Pour le moment les arguments de Szlachetko et al. (2012) ne sont pas suffisamment convaincants pour supporter la distinction de M. barberiana. Pour autant une analyse superficielle des illustrations du type de M. barberiana laisse penser qu'il pourrait ne pas être un M. aristata: les arêtes des sépales paraissent courtes, les tâches des sépales sont très inhabituelles, les cils des pétales semblent presqu'inexistants. D'autres espèces (par ex M. gongylodes) rappellent le type de M. barberiana... Finalement seule une analyse comparative correctement menée du type de M. barberiana pourra définitivement permettre de trancher ce débat. Néanmoins on notera que ce débat ne concerne pas directement les plantes de Guyane française dans la mesure où elles correspondent de toutes façons toutes parfaitement au type de M. aristata...

DIFFUSION

Première diffusion v11.0