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Portulaca nitida (Danin & H.G.Baker) Ricceri & Arrigoni, 2000

accepté comme Portulaca oleracea L., 1753

717433

BIBLIO
 
 
 
 
NOTES
Distribution dans les îles éparses : Europa, Juan de Nova, Glorieuses, Tromelin
     Références : Boullet et al. (2018)
Taxonomie : Le complexe de Portulaca oleracea, à morphologie parfaitement homogène à l’exception des gr., a été récemment pulvérisé sur la base d’une corrélation supposée entre nombre chromosomique (2x à 6x) et taille des gr. (en moyenne < 0,85 mm chez les di- et tétraploïdes, > 0,85 mm chez les hexaploïdes) combinée à l’ornementation des cellules de la testa (synthèses les plus récentes : Danin et al., Fl. Medit. 18, 89-107, 2008 ; Danin & Raus, A key to 19 microspecies of the Portulaca oleracea aggregate, International Symposium on Core Caryophyllales, Univ. Lomonosov, Moscou, Russie, 24-29 septembre 2012). Toutefois 2 études ultérieures arrivent indépendt à des résultats concordants entre eux et contredisant ce schéma. D’une part, tous les pourpiers du complexe seraient hexaploïdes à part P. nicaraguensis (Danin & H.G. Baker) Danin, diploïde tropical à graines pruineuses, inconnu en Europe (Walter et al., Bot. J. Linn. Soc. 179, 144–156, 2015). D’autre part, une étude pluridisciplinaire portant sur 2 pourpiers présumés tétraploïdes (P. granulatostellulata et P. nitida) et 2 présumés hexaploïdes (P. oleracea et P. rausii) conclut à l’existence d’1 seule classe de tailles de graine et d’un flux génique important entre les 4 taxons (El-Bakatoushi et al., Flora 208, 464– 477, 2013). Mis à part P. nicaraguensis maintenu par Walter et al. (loc. cit.), les 2 travaux préconisent la réduction du complexe à 1 seule espèce non subdivisible, option suivie ici. À noter cependant les données phylogéniques d’Ocampo & Columbus (Molec. Phylogen. Evol. 63, 97-112, 2012) qui, tout en confirmant l’homogénéité de la majeure partie du complexe, séparent quelques taxons dont P. nicaraguensis et P. oleracea s.s. [P. stellata], ce dernier basé sur 1 échantillon américain ; on peut penser à une matérialisation de la séparation entre di- et (allo ?)hexaploïdes, auquel cas le spécimen de P. oleracea serait mal identifié ; dans l’état actuel des connaissances, ce n’est pas un argument suffisant pour remettre en question l’existence d’1 seul taxon en Europe. (J.-M. Tison, com. pers.)

DIFFUSION

Première diffusion v7.0