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Portulaca oleracea L., 1753

115215

BIBLIO
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
NOTES
Lectotype :
  • LT: Loefling Pehr - Herb. Linn. 625.1 -LINN - (/A : 625.1). (LINN/A:625.1)
    • Lectotype designated by : Geesink, R. 1969. An account of the genus Portulaca in Indo-Australia and the Pacific (Portulacaceae). Blumea, 17(2): 292.
  • LT: Loefling s.n.; ; (LINN-625.1) LT designated by Geesink, Blumea 17: 292 (1969)

     Références : Tropicos (1980-)
Taxonomie :

Le complexe de Portulaca oleracea, à morphologie parfaitement homogène à l’exception des gr., a été récemment pulvérisé sur la base d’une corrélation supposée entre nombre chromosomique (2x à 6x) et taille des gr. (en moyenne < 0,85 mm chez les di- et tétraploïdes, > 0,85 mm chez les hexaploïdes) combinée à l’ornementation des cellules de la testa (synthèses les plus récentes : Danin et al., Fl. Medit. 18, 89-107, 2008 ; Danin & Raus, A key to 19 microspecies of the Portulaca oleracea aggregate, International Symposium on Core Caryophyllales, Univ. Lomonosov, Moscou, Russie, 24-29 septembre 2012). Toutefois 2 études ultérieures arrivent indépendt à des résultats concordants entre eux et contredisant ce schéma. D’une part, tous les pourpiers du complexe seraient hexaploïdes à part P. nicaraguensis (Danin & H.G. Baker) Danin, diploïde tropical à graines pruineuses, inconnu en Europe (Walter et al., Bot. J. Linn. Soc. 179, 144–156, 2015). D’autre part, une étude pluridisciplinaire portant sur 2 pourpiers présumés tétraploïdes (P. granulatostellulata et P. nitida) et 2 présumés hexaploïdes (P. oleracea et P. rausii) conclut à l’existence d’1 seule classe de tailles de graine et d’un flux génique important entre les 4 taxons (El-Bakatoushi et al., Flora 208, 464– 477, 2013). Mis à part P. nicaraguensis maintenu par Walter et al. (loc. cit.), les 2 travaux préconisent la réduction du complexe à 1 seule espèce non subdivisible, option suivie ici. À noter cependant les données phylogéniques d’Ocampo & Columbus (Molec. Phylogen. Evol. 63, 97-112, 2012) qui, tout en confirmant l’homogénéité de la majeure partie du complexe, séparent quelques taxons dont P. nicaraguensis et P. oleracea s.s. [P. stellata], ce dernier basé sur 1 échantillon américain ; on peut penser à une matérialisation de la séparation entre di- et (allo ?)hexaploïdes, auquel cas le spécimen de P. oleracea serait mal identifié ; dans l’état actuel des connaissances, ce n’est pas un argument suffisant pour remettre en question l’existence d’1 seul taxon en Europe. (J.-M. Tison, com. pers.)

DIFFUSION

Première diffusion v2.0