La
1re
étude concernant G.
lucidum
en Corse (Natali,
Candollea 53,
477-512, 1998) admet 4 sous-espèces dont la plus commune dans l’île
serait la subsp. lucidum,
les 3 autres étant les subsp. bernardii,
subsp. krendlii
et subsp. venustum ;
toutefois les caractères invoqués sont peu fiables, l’auteur
signalant d’ailleurs lui-même qu’il existe un continuum et que
les 4 taxons peuvent pousser ensemble. Plus logiquement,
Natali
& Jeanmonod
(in
Jeanmonod,
Compléments
au Prodrome de la flore corse, Rubiaceae,
Conservatoire et Jardin botaniques de Genève, 2000),
suivis par Delage
& Hugot
eds. (Atlas
biogéogaphique de la flore corse,
OEC, 2020), ne
retiennent en Corse que la subsp. bernardii.
Si toutefois on suit ce schéma, le taxon corse doit plutôt
s’appeler subsp. venustum,
nom légitime des populations sardes, sud-apennines et siciliennes
(Bartoluccie t
al.,
loc.
cit.) ;
l’existence de fleurs rosées semble être une originalité des plantes corses
mais c’est un cas rare. Les caractères discriminants de cette
présumée sous-espèce sont bien minces et sa valeur reste à
confirmer. (J.-M. Tison, comm. pers.)