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[ Mot de passe perdu ]


Helleborus viridis L., 1753

101202

BIBLIO
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
NOTES
Taxonomie :
​Type désigné par Mathew (Hellebores, 1989) sur une plante centre-européenne, puis illégitiment par Zanotti & Cristofolini (Webbia 49, 9-12, 1994) sur une plante ouest-européenne correspondant à ce qu’on appelle parfois subsp. occidentalis (Reut.) Schiffn. [H. occidentalis Reut.]. Mis à part cette controverse nomenclaturale, H. viridis est, taxonomiquement parlant, une bouteille à encre. En Italie où son polymorphisme est particulièrement marqué, des études récentes montrent l’absence de véritable différenciation : les caractères basés sur la découpure des feuilles, sur leur persistance hivernale (fréquente dans le S du pays), sur la couleur des sépales. (→ blanc jaunâtre chez des plantes sublittorales) et sur l’odeur des fleurs sont au mieux des tendances régionales et la différenciation génétique associée est proche de zéro (Bartolucci et al., Inform. Bot. Ital.45, 105-106, 2013 ; Bernardo et al., Inform. Bot. Ital.42, 529-532, 2010 ; Fico et al., Acta Hort. 375, 205-209, 2005). Les auteurs italiens formalisent pourtant 5 sous-espèces (Bartolucci et al., Pl. Biosyst.152, 179-303, 2018) mais considèrent ce découpage comme facultatif (Bernardo et al., loc. cit.). En France, la variabilité est moins extrême (cf. description) et se manifeste au sein de toute population orophile, sans différences perceptibles entre celles de l’Est et de l’Ouest ; il n’existe donc actuellement pas d’argument pour distinguer une subsp. occidentalis. (J.-M. Tison, comm. pers.)

DIFFUSION

Première diffusion v2.0