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Longicornes des Antilles françaises

Cerambycidae des îles françaises de l'arc antillais, du nord au sud : Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Guadeloupe et Martinique.

Fiche de présentation

Description

On trouve aux Antilles des espèces de tailles très variables et en particulier des espèces minuscules pour cette famille, dans la tribu des Cyrtinini (moins de 2 mm). Les plus grandes espèces des Petites Antilles n'atteignent pas la tailles des espèces amazoniennes et la plus grosse espèce dépasse à peine les 7 cm.

Ecologie

Biogéographie

Comparativement au continent américain, la richesse spécifique est modérée et l'endémisme est fort. Le taux d'endémisme est important dans les communautés d'espèces des forêts sur les reliefs arrosés des îles volcaniques. A l'inverse, les faunes des milieux littoraux sont composées d'une majorité d'espèces à large répartition. La richesse spécifique par île suit bien la relation de l'équilibre insulaire : le nombre d'espèce croît avec la taille de l'île. Certaines sous-famille et tribus sont bien représentées, alors que d'autres sont absentes, témoignant ainsi des aléas de la colonisation des milieux insulaires et des phénomènes de radiations spécifiques. Pour prendre deux exemples : les prioniens de la tribu des Solenopterini ont donné une multitude d'endémiques aux Antilles (Grandes et Petites); tandis dans la grande tribu néotropicale des Rhinotragini ne compte qu'une espèce aux Petites Antilles (Sainte-Lucie) et aucune aux Antilles françaises.

Ethologie

Importance économique

Les espèces antillaises consomment essentiellement du bois mort ou mourant, et à ce titre ne sont pas connues comme ayant un impact agricole ou sylvicole. Seul le Lagocheirus araneiformis peut parfois totalement envahir le tronc d'un gommier rouge, sans qu'on sache réellement s'il provoque la mort ou s'il profite d'un arbre déjà mourrant.

Dix espèces au hasard