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Le nom d’angiosperme est basé sur les mots grecs sperma (graine) et un angeion (récipient ou capsule). En langage courant on parle de plantes à fleurs. Elles se caractérisent par leur mode de reproduction où les ovules sont contenus dans des ovaires et, après une double fécondation par le pollen mâle, elles forment des fruits puis des graines. Les parties stériles de la fleur, les pétales et les sépales, sont extrêmement diversifiés et ont pris de très nombreuses formes et couleurs au cours de l’évolution.
L’apparition des fruits au cours de l’évolution a permis aux angiospermes une amélioration significative de la capacité des graines à se disséminer, en particulier grâce au vent et aux animaux. Ces végétaux ont ainsi colonisé tous les milieux terrestres et de nombreux milieux aquatiques, des cours d’eau aux fonds marins. Les communautés d’angiospermes dominent la plupart des écosystèmes naturels et anthropiques.
Les plantes à fleurs sont présentes sur tous les continents, y compris en Antarctique où la Sagine antarctique est l’une des deux seules plantes vasculaires à survivre dans ces conditions extrêmes.
La coévolution des plantes à fleurs et des insectes fait partie des formes les plus abouties d’adaptation entre le monde végétal et le monde animal. Les mécanismes de pollinisation, de dissémination et de défense des angiospermes sont à l’origine d’innombrables sélections réciproques entre espèces. Cela a abouti à des phénomènes de spéciation et à l’apparition d’un très grand nombre d’espèces hautement spécialisées.
L’importance économique des angiospermes est considérable. Elle constitue la vaste majorité des végétaux consommés pour l’alimentation humaine. Le blé, l’orge, le millet, le riz et le maïs sont les premières plantes à avoir été cultivées il y a environ 10°000 ans, suivies par les légumes et les fruits.
