M. arvensis subsp. umbrata avait été retenu dans les flores de la 2^e moitié du xx^e siècle. Cependant, malgré une écologie différente de celle de M. arvensis, avec préférence pour des sols humifères sur calcaire, une ombre légère et une certaine humidité (par ex. fentes de lapiaz à Caussols) et quelques caractères morphologiques, comme l’espacement souvent plus grand entre les pédicelles fructifères (→ 15 mm, vs 5-12 chez l’espèce type), les calices fructifères et pédicelles parfois plus longs (respectivement → 5,5 mm vs 5 et → 7 mm vs 5-5,5), les poils calicinaux crochus parfois plus grands (→ 0,5 mm vs 0,4), les nucules parfois plus grandes (→ 1,7 mm vs 1,5), il s’avère extrêmement délicat de distinguer à coup sûr ce taxon de M. arvensis subsp. arvensis. Il est donc proposé d’en faire un écodème d’ombre et cytodème polyploïde (2n = 66 contre 2n = 52) de M. arvensis suivant une terminologie proposée par Guinochet (Bull. Soc. Bot. Fr. 124 (9), 1977).