Taxonomie :
Un
morphotype homogène à feuilles peu dentées a été décrit comme
var. parviceps par
Briquet
& Cavillier
(in
Burnat,
Fl. Alpes Marit.
VI,
Georg & Cie,
1916-1917), mais ce n’est qu’un parmi beaucoup d’autres ;
Ritter
(Bull. Soc. Neuch.
Sci. Nat. 97,
289-300, 1974) affirme avoir trouvé une plante similaire diploïde,
d’où le reclassement actuel de ce taxon sous L.
vulgare. Ce point
est à réétudier. Quelle qu’ait été la plante de Ritter,
le matériel original de la var. parviceps
(G) a bien la morphologie de L.
pallens, chez lequel
aucun autre diploïde n’a été détecté malgré les nombreux
comptages réalisés. Il semble impératif de l’analyser
génétiquement avant toute décision taxonomique et, même s’il
s’avérait effectivement à séparer de L.
pallens, il est de
toute façon trop différent de L.
vulgare pour lui
être inféodé dans le système actuel.
Références :
Tison et al. (2014)