Description originale
Giraud, J. 1861. Fragments entomologiques. Verhandlungen der Kaiserlich-Königlichen Zoologisch-Botanischen Gesellschaft in Wien, 11: 447-498. : 453

 

Taxonomie
Patiny S. 2001. Monographie des Panurginae de l’ancien monde (Hymenoptera: Apoidea, Andrenidae). Thése de doctorat, Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux, 241pp.

 

Nomenclature
Patiny, S. 2003. Contemporary distributions of Panurginus species and subspecies in Europe (Apoidea: Andrenidae: Panurginae). In: Reemer, M., Van Helsdingen, P.J. & Kleukers, R.M.J.C., [Eds]. Changes in ranges: invertebrates on the move. Proceedings of the 13th International Colloquium of the European Invertebrate Survey, Leiden, 2-5 September 2001. 115-121.

 

Statut pour la France métropolitaine
Rasmont, P. & Haubruge, E. 2014. Atlas Hymenoptera. http://www.atlashymenoptera.net/, [en ligne], consulté le 09/10/2019. [FR = N]

 

Statut pour la France métropolitaine
Reverté, S., Miličić, M., Ačanski, J., Andrić, A., Aracil, A., Aubert, M., et al. 2023. National records of 3000 European bee and hoverfly species: A contribution to pollinator conservation. Insect Conservation and Diversity, 16(6): 758‑775. [FR = N]

 

Impact données : Panurginus sericatus appartient au complexe d'espèces de montanus. Il s'agit d'un complexe d'espèces dont la taxonomie est problématique et non encore clairement résolue. Il comprendrait deux taxons dont l'identification est délicate en France: P. montanus & P. alpinus. L'ensemble des données de l'INPN serait à revoir car peu de gens peuvent ou font l'effort de les différencier. Ces deux taxons sont donc ici traité dans l'agrégat P. montanus s.l.

Taxonomie : Warncke (1972) reconnaissait 7 sous-espèces de P. montanus dans sa révision des Panurginae dont P. m. alpinus, seul taxon signalé de France. Schwarz & Gusenleitner (1997), suite à leur étude des types, reconnaissent uniquement 3 espèces : herzi (= tyrolensis), montanus et sericatus (= alpinus) mais ils ne traitent pas de Panurginus alticolus, ni de P. ponticus.. D'après eux, ce complexe est représenté par P. sericatus en France. Cette nomenclature a été largement relayée (e.g. Amiet et al. 2010, Hopfenmüller 2011. Scheuchl & Willner (2016) donne à la fois P. montanus et P. sericatus de France. Toutefois, dès 2010, des problèmes liés à cette nomenclature ont été mentionnés tel une forme de genitalia intermédiaire (Amiet et al. 2010) et des femelles de Panurginus montanus et sericatus difficilement distinguables (Müller 2018). Il s'agit vraisemblablement d'indices en faveur d'un complexe d'espèces plus riche que celui proposé par Schwarz & Gusenleitner (1997). En effet, ce fameux 4ème genitalia intermédiaire, argument en faveur d'une possible synonymie d'après certains, se révèle identique au genitalia illustré pour P. alpinus par Warncke (1972) qui a illustré la plupart des genitalia (tous différents les uns des autres). Ceci confirmerait également le signalement de deux taxons présents en France (Scheuchl & Willner 2016). Une deuxième nomenclature allant en ce sens a été présentée dans la thèse de Patiny (2001) et dans un article sur la biogéographie des Panurginae du vieux-monde (Patiny 2003). Il élève au rang d'espèce l'ensemble des sous-espèces de Warncke sur la base d'arguments morphologiques et biogéographiques. L'ensemble des derniers référentiels taxonomiques sur les abeilles (Michez et al. 2019, Ascher & Pickering 2020, Kuhlmann 2020) ont adopté la nomenclature de Patiny (2001, 2003). Les cartes de distribution de toutes ces espèces peuvent être consultées en ligne sur le site d'Atlas Hymenoptera (Rasmont & Haubruge 2014). On peut y voir que seuls Panurginus montanus s.str. et Panurginus alpinus sont donnés de France. 
     Références : Amiet et al. (2010) , Ascher & Pickering (2020) , Hopfenmüller (2017) , Kuhlmann (2020) , Michez et al. (2019) , Müller (2018) , Patiny (2001) , Patiny (2003) , Rasmont & Haubruge (2014) , Scheuchl & Willner (2016) , Schwarz & Gusenleitner (1997) , Warncke (1972)