Statut pour la Guyane française
Moore, M., Cave, R. & Branham, M. 2018. Annotated catalog and bibliography of the cyclocephaline scarab beetles (Coleoptera, Scarabaeidae, Dynastinae, Cyclocephalini) ZooKeys, 745(undefined): 101-378. : 225 [GF = P]

 

Synonymie : Dupuis (2020, com pers) indique : Pour Cyclocephala testacea et ovulum, ce sont des synonymes ou des sous-espèces de testacea. Les paramères sont identiques, la forme du corps suit un gradient nord-sud : en Amérique du sud , c'est la forme testacea au corps allongé, en Amérique centrale et en Guyane, c'est la forme ovulum au corps plus court et ovale (d'où son nom). Je t'avouerai que la différence est faible. Bates (1888) l'a décrit comme bona species en 1888, Endrödi l'a rétrogradé au rang de ssp. de testacea Burmeister, 1847, ce qui est la position d'une majorité d'auteurs, puis Ratcliffe, qui à l'époque n'avait pas bien regardé ce qui se passe dans les populations sudaméricaines, la revalidé au rang de bona species. Pourtant on trouve dans certains coins comme en Colombie, au Brésil ou au Vénézuela des populations mélangées avec des formes intermédiaires. On retrouve ce phénomène avec d'autres cyclo mais également des Pentodontini ou des Stenocrates. L'évolution se déroule devant nos yeux et il arrive que des populations présentent des différences sans toutefois s'être séparées suffisamment. Avec pour testacea des zones vraisemblablement de cline ou de métissage à cartographier pour ensuite évaluer le phénomène et adopter une position rationnelle. Moore en est très loin.
Heureusement pour la Guyane, la situation est simple : il n'y a qu'une seule forme (se rapprochant d'ovulum). J'ai choisi de suivre la position d'Endrödi,d'appliquer la règle d'antériorité et de retenir le nom de testacea pour seul nom d'espèce. C'est la position la plus prudente. On peut écrire C. testacea Burmeister, 1847, ou C. testacea ovulum Bates, 1888, si on considère que c'est une "bonne" sous-espèce.