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[ Mot de passe perdu ]


Chenopodium caudatum Jacq., 1789

accepté comme Amaranthus viridis L., 1763

90709

BIBLIO
 
 
 
NOTES
Date de publication : Icon. Pl. Rar. 2(2): 12. t. 344. 1789 [02-03/1789]. Voir aussi description in Coll. Bot. 2: 325. 1788 [04/1789].
Homonymie : non Amaranthus caudatus L. 1753!
Nomenclature : Nom supprimé "nom. utique rej." (Taxon 66: [5]. 2017; voir proposition par Iamonico et al., Taxon, 60(4): 638-639. 2015).
Nomenclature : Nom. rej.

     Références : Wiersema et al. (2018)
Type : "Guinea Africae" [Jacquin, Coll. Bot. 2: 325. 1788].
Afrique, "Guinée", cultivé au jardin botanique de Vienne (LT: Icon. Pl. Rar. 2(2): t. 344. 1789 [désigné par Iamonico et al., Taxon, 60(4): 638. 2015]; TT: BM000795089 ["Herb. Vindob. Jacquin" Dryander scripsit][Amaranthus viridis L. 1763, det. anon.; A. viridis vel agg. blitum L. 1753 det. Iamonico et al. 2015]).
Malgré l'absence de preuve définitive mis en avant par Iamonico et al. (2015), l'exacte ressemblance de l'échantillon de BM avec l'illustration originale de Jacquin ne laisse aucun doute sur le fait qu'il soit la source de cette illustration (typotype!). Cet échantillon a généralement été identifié comme A. viridis, une identification largement soutenue par la forme des feuilles et de la synflorescence [d'après Iamonico et al. (2015) les fruits sont lisses ou légèrement rugueux, et évoqueraient plutôt A. agg. blitum...]. La fleur de la planche originale, bisexuée, ne peut appartenir au genre Amaranthus, et a été identifiée comme appartenant peut-être au genre Chenopodium (mais l'androcée alternitépale ne correspond à une Amaranthaceae s.l.!). En résumé, la planche de Jacquin (servant de lectotype à Chenopodium caudatum) est composite, comme l'avait très tôt remarqué les auteurs anciens (e.g. Desfontaines 1804, Poiret 1810, Moquin-Tandon 1849, ...). Elle est basée, pour la plante entière, sur un Amaranthus viridis L. (malgré les doutes de Iamonico et al. 2015!), et pour la fleur, sur une espèce non identifiée (peut-être un Chenopodium s.l.?).
Iamonico et al. (2015) ont une interprétation différente car ils n'envisagent pas (ni ne discutent!) l'hypothèse parcimonieuse d'une planche composite. Ils identifient donc la planche de Jacquin comme un possible membre du genre Chenopodium (ressemblant superficiellement au moins à C. acuminatum Willd., d'Asie). N'étant pas identifiable, ces auteurs ont proposé de rejeter définitivement le binôme de Jacquin (proposition finalement approuvée).

DIFFUSION

Première diffusion v2.0