D’après des études
génétiques récentes, le cèdre de Chypre, C.
brevifolia, parfois
planté en Fr., n’est pas séparable de C.
libani au rang
spécifique (Bou
Dagher-Kharrat et
al., Diversité
génétique et phylogéographie des quatre espèces du genre Cedrus,
10es
Journées de la biologie, Paris, 2001 ;
Bou
Dagher-Kharrat et
al., Tree
Genet. Genomes 3
(3), 275-285, 2007 ;
Scaltsoyiannes,
Silvae Genet.
48,
61-68, 1999) ; un découpage subspécifique serait peut-être
envisageable, mais il impliquerait d’abord une séparation entre
plantes libanaises et turques, impossible en pratique courante chez
les lignées cultivées. Cependant, l’anatomie des aiguilles sépare
parfaitement C.
brevifolia, grâce
notamment à ses canaux résinifères très larges (> 80 µm), et
permet au contraire de l’envisager comme une espèce ancestrale
indépendante (Jasínska
et al.,
Pl. Syst. Evol.
299,
35-48, 2013).