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[ Mot de passe perdu ]


Richardia grandiflora (Cham. & Schltdl.) Steud., 1841

888120

BIBLIO
 
 
 
 
 
 
Source de la synonymie (de Richardsonia divergens Pohl ex DC., 1830)
Lewis, W. H. & Oliver, R. L. 1974. Revision of Richardia (Rubiaceae). Brittonia, 26(3): 271-301. [CD_REF = 888120] Richardia grandiflora (Cham. & Schltdl.) Steud., 1841
 
 
Source de la synonymie (de Richardsonia lateralis Pohl ex DC., 1830)
Lewis, W. H. & Oliver, R. L. 1974. Revision of Richardia (Rubiaceae). Brittonia, 26(3): 271-301. [CD_REF = 888120] Richardia grandiflora (Cham. & Schltdl.) Steud., 1841
 
Source de la synonymie (de Richardsonia sparsa Pohl ex DC., 1830)
Lewis, W. H. & Oliver, R. L. 1974. Revision of Richardia (Rubiaceae). Brittonia, 26(3): 271-301. [CD_REF = 888120] Richardia grandiflora (Cham. & Schltdl.) Steud., 1841
 
 
 
 
NOTES
Date de publication : Nomencl. Bot. (ed. 2), 2: 459. 1841 [11-17/04/1841, fide TL-2, 13053, p. 910].
Distribution : Est et sud Brésil, est Bolivie, Paraguay, nord Argentine: Caatinga, Cerrado, Chaco, Mésopotamie argentine. Naturalisé en Floride.
Statut biogéographique : Espèce signalée de Guyane française sur la base d'une seule collecte: Iracoubo, savane Mamaribo (sur sables blancs), savane secondaire en bord de route (RN1) et sur talus, 26/05/1989, M. Hoff & G. Cremers 5625 (B n.v., CAY020669 [sub R. grandiflora, det. C.M. Taylor 2001], MO-1732472 [sub R. grandiflora, det. C.M. Taylor 2000], NY n.v., P00729249 [sub Sipanea sp.], U.1581882 [sub R. grandiflora det. E.B. Souza 01/2007, conf. Delprete 01-02/2009; Mitracarpus det. Delprete 2000], US00645337 [sub R. scabra det. J.H. Kirkbride 1992]).
D'après W.H. Lewis & R.L. Oliver (Brittonia 26: 271-301. 1974, voir p. 275) les populations typiques (U.S.A., Antilles, Amérique centrale, région péri-andine) de Richardia scabra L. 1753 se distinguent de R. grandiflora (Cham. & Schltdl.) Steud. 1841 par (1) la forme des feuilles (ovales à elliptiques lancéolées vs. linéaires-lancéolées); (2) la taille de la corolle (2,5-10,5 vs. 12-20 mm) et leur couleur (blanche vs. rose à lilacée); (3) les graines ["méricarpes"] à excroissances aigues (vs. obtuses); et (4) la répartition (au nord et à l'ouest vs. au sud et à l'est de l'Amazonie). Mais d'après ces auteurs: "In northern South America from Colombia to Guyana, R. scabra is not typical. Leaves are narrow and lanceolate resembling those of R. grandiflora; mericarp excrescences are round and short or intermediate between these species, while the corollas and calyx lobes are short as in typical R. scabra. For this treatment such plants are grouped with R. scabra although they may represent hybrids or even non-hybrid populations deserving taxonomic recognition."
L'observation récente (25/02/2018 G.Léotard obs. pers.) d'une population similaire à celle de Mamaribo dans une localité très voisine (Anton, à 5km plus à l'ouest) et ayant la même écologie (lisière de savane sur sables blancs au bord de la RN1) confirme entièrement les remarques de Lewis & Oliver concernant le caractère intermédiaire des plantes des Guyanes: feuilles allongées et méricarpes à excroissances obtuses de R. grandiflora mais fleurs à petite corolle blanche de R. scabra. Le fait que la collecte de Mamaribo ait été identifiée par plusieurs botanistes comme R. grandiflora s'explique ainsi par le fait qu'en herbier les caractères de la corolle soient difficilement exploitables. En l'absence de nouveaux arguments depuis la révision de Lewis & Oliver (1974), continuer à utiliser R. scabra pour nommer les populations guyanaises semble être in fine la solution la plus parcimonieuse.

DIFFUSION

Première diffusion v12.0