Identification
Tison, J.-M. & de Foucault, B. [coord.] 2014. Flora Gallica. Flore de France. Biotope Éditions, Mèze. xx + 1196 pp. : 578

 

Taxonomie
Tison, J.-M. & de Foucault, B. [coord.] 2014. Flora Gallica. Flore de France. Biotope Éditions, Mèze. xx + 1196 pp. : 578

 

Identification (de Capsella bursa-pastoris subsp. rubella (Reut.) Hobk., 1869)
Tison, J.-M. & de Foucault, B. [coord.] 2014. Flora Gallica. Flore de France. Biotope Éditions, Mèze. xx + 1196 pp. : 578

 

Taxonomie : Le genre Capsella comprend 4 diploïdes (C. rubella, C. grandiflora, C. lycia et C. orientalis) et 1 allotétraploïde (C. bursa-pastoris s.s.) ; à noter que bursa-pastoris est issu du croisement grandiflora x orientalis (Kryvokhyzha 2016), donc n'est pas directement lié à rubella.
On ne connaît apparemment pas grand-chose de C. lycia, mais donc pour le reste, le genre comprend soit 1 espèce, soit 4.
Les hybrides entre bursa-pastoris et l'un des autres sont stériles, simplement parce qu'ils sont triploïdes ; en revanche grandiflora et rubella ont été avérés partiellement interfertiles (Neuffer & Paetsch 2013), mais cette dernière étude montre aussi des différences très marquées entre bursa-pastoris, grandiflora et rubella au niveau de la morphologie et de la biologie florale, sans overlapping pouvant justifier une réunion taxonomique.

L'hypothèse d'Al-Shehbaz sur leur conspécificité (citée par Jauzein et reprise par Tison) date de 1986 ; sachant qu'il a changé d'avis depuis, car dans sa checklist des Brassicaceae de 2006, il cite bien le genre Capsella avec 5 espèces ; comme c'est le dernier avis en date et qu'il est difficile de trouver plus compétent qu'Al-Shehbaz sur le sujet, il semble logique de le suivre.

A noter aussi que C. bursa-pastoris est en régression : il est devenu rare dans le Midi, alors que C. rubella est en forte expansion (phénomène peut-être induit par les changements climatiques).
[comm. pers., J.-M. Tison, 28/05/18]