Très variable. Les populations les plus eutrophiles ont tendance à développer de courtes tiges latérales en cours de printemps (morphe parfois nommée « var. caulescens »), mais il ne s’agit peut-être que d’une morphose, l’originalité résidant plutôt dans la nitrotolérance de ces lignées. Les plantes méditerranéennes imitent parfois B. sylvestris par leur robustesse et par leur tendance à disparaître en été. À l’inverse, on rencontre en montagne des populations oligotrophiles naines et microcéphales, à cycle vernal ± éphémère ; en Corse elles sont souvent confondues avec B. bernardii ; dans les Pyr. elles ont donné lieu à la description de « B. pumila », rapproché à tort de l’espèce N-africaine B. rotundifolia. Toutes ces variations sont à étudier, mais ne justifieraient probablement, au mieux, que des taxons infraspécifiques