Synonymie : Un spécimen de l'herbier Willdenow (
B-W-6314, Wendland ["J.C.Wendl."?]), intialement identifié et cité (
in Sp. Pl. (Willd.) 2(1) :
8. 1799;
in Enum. Pl.
346. 1809.) comme "
Bromelia Karatas" par Willdenow, a été redéterminé comme "
Bromelia agavifolia Brongn." par Mez en 1894. Mez (
Monogr. Phan. 9:
21. 1896) cite ainsi comme synonyme de
B. agavifolia: "
B. Karatas Willd. herb.
6314 et Spec. II. p.
8 et Enum. hort. Berol. p.
346; Lk. Enum. p. 308 (nec Linn.)". Ce spécimen, qui consiste en une seule feuille, ne peut certainement pas être identifié avec certitude et le synonyme "
B. karatas sensu Willd. (non L. 1753!)", cité par Smith & Downs (Fl. Neotrop. 14(3): 1668. 1979), ne peut pas être retenu!
Type : "1.
Bromelia agavaefolia Brongn. Nous ne pensons pas que Brongniart ait encore encore donné la description de cette intéressante espèce. [... Elle est très proche de l’illustration du
Bromelia]
de Redouté (Liliacées vol. VIII:
Pl. 457), si même ce ne l'est pas; à coup sûr elle est très-différente du
Br. humilis Jacq. [...] Nous n'en connaissons pas la patrie. Le Jardin botanique de Berlin l'a reçue du Jardin des Plantes de Paris. [...Nous avons à notre disposition] deux exemplaires... " [protologue].
Guyane française, Cayenne, envoyé par Leprieur, cultivé au Jardin des Plantes de Paris, 1853, "
Bromelia agavaefolia ad. Br., Mss. in H. Par.", "Specimen in monographia Bromeliacearum citatum:
Bromelia agavifolia, det. Carl Mez 1894", s.coll. (LT:
P00753374 [photo: F neg.
40340; lectotype désigné par Smith, Phytologia 15(3):
170. 1967 (1ère étape: "type: Hort. Paris."), et par Smith & Downs, Fl. Neotrop. 14(3): 1668. 1979 (2nde étape: "Holotype, P n. v., Mez!")]; illustration originale: A. Riocreux
1855-22,
in collection des Vélins du Muséum national d'histoire naturelle de Paris, portefeuille 75, folio 50 [nécessairement basée sur le matériel original de Brongniart!]).
Cultivée au Jardin botanique de Berlin, reçue du Jardin des Plantes de Paris sub "
Bromelia agavaefolia Brongn.", K. Koch s.n. (ST: B? [prob. détruit, exsiccata cités par Baker,
in Handb. Brom.
3. 1889]).
Mez (
Monogr. Phan. 9:
21. 1896) cite également un exsiccata vu à Liège (LE, prob. ex hb. E.Morren), exsiccata qui sera cité comme "isotype" par Smith & Downs (Fl. Neotrop. 14(3): 1668. 1979: "isotype, LG, photo GH"). Cet exisccata, certainement issu de plantes cultivées par É. Morren, devrait au mieux être cité comme "clonotype". Il certainement lié à l'illustration de la collection É. Morren (
K, voir
notice Wikipedia), étudiée et citée par Baker (Handb. Brom.
3. 1889).
Des plantes certainement issues de la descendance du type étaient autrefois très répandues dans les serres d'Europe (cf. Mez, Pflanzenr. IV. 32
(Heft 100, lief. 1):
24. 1934): Baker (Handb. Brom.
3. 1889) l'a vu cultivé à Kew (Angleterre), Mez (
Monogr. Phan. 9:
21. 1896) dans les jardins de Dresden (Allemagne), Liège (Belgique) et Wroclaw (anciennement Breslau, Pologne).