Taxonomie : La sous-espèce
gibeauxi est décrite par Leraut (1995) à partir de spécimens du Massif central (Cantal, Puy-de-Dôme, Forez, Ardèche) et de spécimens pyrénéens (Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées), Leraut supposant alors son existence sur le versant espagnol des Pyrénées (Leraut, 2009 : 721 confirmera la présence du taxon en Espagne, d'où le statut de subendémique pour celui-ci). Bien que Leraut (1997 : 209) puis Scoble
& al.
(1999), et à nouveau Leraut (2009 : 721), confirment la validité de ce
taxon au niveau subspécifique, Hausmann & Viidalepp (2012 : 472) le
met en synonymie de la sous-espèce nominative, argumentant l'absence de différences significatives et constantes, des formes similaires apparaissant dans toute l'aire de répartition de l'espèce (ils figurent d'ailleurs un spécimen du Tyrol autrichien (pl. 23, fig. 240c) qui présentent de fortes similarités avec ceux du taxon
gibeauxi, alors qu'un autre exemplaire de la même provenance, qu'ils figurent également (fig. 240b), ne présente pas du tout le même habitus) ; il apparaît ainsi raisonnable de considérer, dans l'état actuel de nos connaissances,
gibeauxi comme une simple forme pouvant apparaître çà et là, mais probablement plus fréquente dans le Massif central et les Pyrénées, bien qu'il y aurait de minimes différences constantes dans les genitalia mâles selon Leraut (1995 : 53). A noter aussi que Leraut lui-même (1995 : 53) reconnaissait l'existence de spécimens alpins pouvant évoquer ceux des Pyrénées et du Massif central et, inversement, des exemplaires pyrénéens ou du Massif central pouvant ressembler à ceux des Alpes.
Références :
Hausmann & Viidalepp (2012)
,
Leraut (1995)
,
Leraut (1997)
,
Leraut (2009)
,
Scoble et al. (1999)