Distribution : Leraut (2009 : 165) restreint la distribution du taxon
subflavaria aux Alpes méridionales, position suivie par Flamigni
& al. (2016
: 101-104), ces derniers précisant que cette sous-espèce n'est pas
présente en Italie (où l'on rencontre la sous-espèce nominative de
perversaria),
bien qu'ils n'écartent pas l'hypothèse qu'elle puisse s'y trouver en
Ligurie ; par conséquent, on peut en déduire le statut endémique de
subflavaria (éventuellement subendémique si sa présence en Ligurie venait à se confirmer ultérieurement). Selon Redondo
& al. (2009 : 76), le taxon
subflavaria serait
commun dans les Pyrénées, mais cette affirmation n'est pas en accord
avec l'analyse de Leraut (2009).
Références :
Flamigni et al. (2016)
,
Leraut (2009)
,
Redondo et al. (2009)
Remarques : Flamigni
& al. (2009 : 101) rapportent d'après Axel Hausmann
(comm. pers.) que les données génétiques des spécimens du sud-est de la
France et du Val d'Aoste (taxa
subflavaria et
perversaria) sont homogènes et ne montrent pas de différence avec les séquences des individus français et espagnols déterminés comme
abstersaria.
Références :
Flamigni et al. (2016)
Taxonomie : Le taxon
subflavaria est traité comme une sous-espèce de
Peribatodes abstersaria par Leraut (1997 : 214, n° 4049a) et par Redondo
& al.
(2009 : 76), bien que ces derniers (p. 75) n'écartent pas complètement
l'hypothèse d'une bonne espèce. Le statut de bonne espèce est d'ailleurs
considéré par Scoble
& al. (1999 : 712) et par Tautel & Fournier
in Robineau (coord.) (2007 : 79). Leraut (2009 : 165) révise ce statut et traite finalement
subflavaria comme une bonne sous-espèce de
Peribatodes perversaria, position suivie par Flamigni
& al. (2016 : 101-104). Müller
& al. (2019 : 420) vont au bout du raisonnement et de la position initiée par Leraut (2009 : 165) en traitant
subflavaria comme synonyme de
perversaria, position que nous suivons ici.
Références :
Flamigni et al. (2016)
,
Leraut (1997)
,
Leraut (2009)
,
Müller et al. (2019)
,
Redondo et al. (2009)
,
Robineau (2007)
,
Scoble et al. (1999)