Vous entrerez en mode d'édition pour chaque taxon et page auxquels vous avez les droits d'accès.




[ Mot de passe perdu ]


Caperonia castaneifolia (L.) A.St.-Hil., 1826

761689

BIBLIO
 
 
 
 
NOTES
Taxonomie : D'après G. Léotard (obs. pers., c. 2012):
"Caperonia castaneifolia présente une variabilité morphologique déconcertante que ce soit à niveau global sur l’ensemble de son aire ou à un niveau local comme en Guyane française. Cette importante plasticité phénotypique est certainement en grande partie induite par l’écologie. Si les formes extrèmes semblent parfois bien typées, l’étude de grande série d’exsiccata montre que de nombreux intermédiaires viennent en obscurcir les limites. En fait, en dépit d’une très grande variation éco-morphologique, il semble bien qu’une seule espèce ne soit à retenir au sein de ce groupe complexe des Caperonia à feuilles étroites. La plupart des auteurs récents se sont d’ailleurs rallier à cette position et synonymisent de nombreux binômes sous Caperonia castaneifolia.
Sur notre territoire, deux grands groupes de plantes ont fréquemment été distingués :
a- une forme très robuste (flles 5-12 x (0,8-)1,5-2,5(-3,5) cm, tige très épaissie : diamètre 5-15 mm), inféodée aux savanes tremblantes où elle se développe essentiellement sur les radeaux flottant d’Echinochloa polystachya. Cette forme, connue des marais ceinturant la montagne de Kaw, a très généralement été déterminée par erreur comme Caperonia palustris.
b- une forme gracile (tige peu fistuleuse : diamètre 1,5-3 mm), à flles linéaires, très fines et courtes (5-7 x 0,2-0,6 cm), et à port rappellant celui de Turnera guianensis avec qui elle pousse généralement. Elle est inféodée aux faciès à buttes de savanes herbacées à arbustives, et pousse typiquement dans les interstices hydromorphes ménagés entre les touradons. Cette forme, connue de quelques savanes entre Kourou et Sinnamary, a généralement été déterminée comme Caperonia stenophylla Müll. Arg..
En fait de nombreux intermédiaires existent entre ces deux extrèmes et ils constituent la majorité des collectes de Guyane française. Ces intermédiaires morphologiques se retrouvent dans des conditions écologiques diverses : grands pripris à Eleocharis, bas-fonds de savanes hydromorphes, fossés,… Enfin notons que quelques rares populations ont été trouvées en milieux profondémment perturbé. Ces plantes croissant en milieu riche acquièrent alors une morphologie typiquement rudérale : port nettement ramifié, plante plus abondamment feuillée, feuilles plus larges, tiges moins fistuleuse, fructification abondante…."
Notons néanmoins les observations de Hervé Galliffet (http://www.lachaussetterouge.fr) qui semblent en faveur de la reconnaissance de deux espèces dans les savanes (voir sous Caperonia castaneifolia et sous C. stenophyllla?).

DIFFUSION

Première diffusion v8.0