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Couepia guianensis subsp. divaricata (Huber) Prance, 1981

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BIBLIO
 
 
 
 
NOTES
Statut biogéographique : Taxon très probablement cité de Guyane française par négligence. Ce taxon (sous aucun de ses synonymes jamais acceptés) n'est cité ni par Sagot (1883) ni par Lemée (1952). Dans la Flora Neotropica, G.T. Prance (1972) traite ce taxon sous le nom Couepia leptostachya Benth. ex Hook.f. 1867 et ne le cite que du Brésil (basse Amazonie -Pará, Amapá- et Rio Negro -Amazonas-) et du sud Venezuela (T.F. Amazonas). En 1981, Prance redéfinit fortement les contours des taxons du groupe de Couepia guianensis Aubl. 1775. Pour ce taxon il utilise cette fois C. guianensis subsp. divaricata (Huber) Prance 1981 et cite des spécimens de basse Amazonie (Pará, Amapá), du Suriname, du Guyana et de Guyane vénézuélienne (T.F. Amazonas, Delta Amacuro). Pour le traitement de la Flora of the Guianas, Prance (1986) indique comme répartition sans plus de précision "Venezuela, the Guianas and eastern Amazonian Brazil; forest on non-flooded ground. 9 collections studied". Dans l'index des collectes correspondant on trouve ainsi 1 collecte du Guyana (Fanshawe 242), 4 du Suriname (Lindeman & Stoffers 479, Mori & Bolten 8573, Stahel Wood Herbarium 54 & 150) et 4 du Brésil (Huber HAMP-2030, Krukoff 1362 & 12293, Rodrigues MG-8274). Dans le supplément à la Flora Neotropica, Prance (1989) cartographie ce taxon sur les bases des données de 1981, mais ajoute le Maranhão et le haut Rio Negro côté brésilien.
Prance (in Boggan et al. 1992) cite pour la première fois ce taxon de Guyane française (aux côtés du Guyana et du Suriname). Cette mention sera reprise dans les éditions successives de la Checklist des plantes des Guyanes (Boggan et al. 1997, Hollowell et al. 2001 et Funk et al. 2007). Il est fort probable que cette mention ne soit que le fruit d'une reprise directe de la répartition donnée dans Flora of the Guianas ("Guianas" ayant alors été classiquement, mais négligemment, transcrit en GU SU FG!).
Pour l'inventaire de la flore de la Guyane française, Cremers & Hoff (1997) citent ce taxon, précisant seulement, et probablement par défaut et faute de mieux, "spécimens anciens non localisés".
Enfin pour le traitement des Chrysobalanaceae dans Flora of the World, Prance & Sothers (2003) citent les données issue de Prance (1981).
Aucun spécimen ni à CAY, ni à P, ni ailleurs ne vient attester de sa présence en Guyane (voir notamment GBIF).
Pour conclure, on notera toutefois que la présence de ce taxon dans les territoires adjacents de l'Amapá et du Suriname laisse présager qu'il pourrait être découvert un jour en Guyane française.

DIFFUSION

Première diffusion v8.0