Distribution : D'après Lewis & Oliver (1974): Sud-est USA, Mexique, Grandes Antilles (Cuba, Jamaïque), Amérique centrale, région périandine de l'Amérique du Sud (Colombie à Bolivie); également Nord de l'Amérique du Sud: Colombie au Guyana; naturalisé en Afrique de l'Est et du Sud. D'après le
GBIF maintenant pantropical.
Statut biogéographique : Espèce signalée de Guyane française pour la première fois par C.M. Taylor & J.H. Kirkbride (
in Boggan
et al. 1997), sur la base de la collecte Hoff 5625 (det. Kirkbride 1992, à US). Rare en Guyane française (et inconnue des territoires voisins, Suriname et Amapá), cette espèce n'est connue que de 4 données récentes dont l'écologie ne permet pas d'affirmer qu'elle y est indigène:
(1) Iracoubo, savane Mamaribo (sur sables blancs), savane secondaire en bord
de route (RN1) et sur talus, 26/05/1989, M. Hoff & G. Cremers 5625
(B n.v.,
CAY020669 [sub
R. grandiflora, det. C.M. Taylor 2001],
MO-1732472 [sub
R. grandiflora, det. C.M. Taylor 2000], NY n.v.,
P00729249 [sub
Sipanea sp.],
U.1581882 [sub
R. grandiflora det. E.B. Souza 01/2007, conf. Delprete 01-02/2009;
Mitracarpus det. Delprete 2000],
US00645337 [sub
R. scabra det. J.H. Kirkbride 1992]).
(2) Sinnamary, savane Renner, 18/04/1996, Cremers 14439 (
CAY078795 [det. C.M. Taylor 1997],
MO-1732514 [det. C.M. Taylor 1997]).
(3) Kourou, station d'épuration, pelouses urbaines, 11/03/2013, fleurs et fruits (voir Léotard & Chaline 2013).
(4) Iracoubo, Anton, bords de la RN1 au niveau d'une savane sur sables blancs (absente dans la savane!), 25/02/2018, pleine floraison (G.Léotard, obs. pers.).
Taxonomie : "In northern South America from Colombia to Guyana,
R. scabra is not typical. Leaves are narrow and lanceolate resembling those of
R. grandiflora;
mericarp excrescences are round and short or intermediate between these
species, while the corollas and calyx lobes are short as in typical
R. scabra. For this treatment such plants are grouped with
R. scabra although they may represent hybrids or even non-hybrid populations deserving taxonomic recognition." (W.H. Lewis & R.L. Oliver, Brittonia 26:
271-301. 1974, voir p. 282).
Des observations de terrain récentes (Kourou, Iracoubo) confirment entièrement ces remarques pour la Guyane française et posent donc à nouveau à la question du statut à donner à ces populations.