Type : Guyane française, Cayenne, 03/1859, fleurs mâles (specimen
in P!), Sagot s.n.["1264" fide Miers] (LT:
P00744906 [désigné implicitement par Miers, Contr. Bot. 3: 84. 1871]; IT:
BR0000005639472, K n.v. [ex hb. Hook.],
U0004394 [fragment; "1858"]).
Guyane française, Cayenne, 1790-1802, très jeunes fruits, Martin s.n. (ST:
BM000554263 [désigné de manière superflue comme lectotype par Diels, Pflanzenr. 4(94):
194. 1910]; ILT:
B100248761 ["Cajenna, ex hb. Kunth, ex hb. Paris, 1820"],
BR0000005639144,
NY00320458 [fragment]).
Guyane française, [prob. montagne de Kaw, 01/1764], fruits, Aublet s.n. (ST:
P-J00671609 [photo?:
F-034499],
P-J00671610 p.p.).
Guyane française, 07/1762-06/1764, stérile, Aublet s.n. (ST:
P02376652,
P02376653).
Guyane française, Cayenne, 1786-1789 ["1792"], jeunes fruits, Leblond s.n. (ST?:
P00744904,
P00744905; IST:
BM000554264; duplicata?:
P02376649 [ex hb. Richard]).
Guyane française, Cayenne, 24/07/1817-03/1822, juillet, jeunes fruits, Poiteau s.n. (ST?: K n.v. [cité par Diels 1910; Krukoff & Moldenke 1938]).
Guyane française, fleurs mâles, Perrottet s.n. (ST?: "Cb" n.v. [cité par Krukoff & Moldenke 1938]).
Guyane française, fleurs mâles, Leprieur s.n. (ST?:
P02376645,
P02376650,
P02376651).
Type : "la plante de l'herbier général du Muséum de Paris, que De Candolle [cf. Syst. Nat. 1:
542. 1818] a rapporté à l'
Abuta rufescens, détermination acceptée par Aug. de Saint-Hilaire [cf. Ann. Sci. Nat., Bot., sér. 2, 17:
135. 1842], appartient en réalité à une autre espèce que l'
Abuta rufescens d'Aublet.
Cette dernière, dont l'un de nous a vu les exemplaires-types de Barrère
[
P-J02376666 (
A. barbata!)] et d'Aublet dans les herbiers de Jussieu [
P-J00671609 (
A. candollei!),
P-J00671610 (
A. candollei & A. barbata!)] et du British Museum [
BM000554262 (Lectotype
A. rufescens)], a
récemment été rapportée de Guyane par M. Sagot [i.e. Sagot 919 (type
A. barbata!):
P00744900,
P00744901,
P00744902,
P00744903, ...], qui a bien voulu nous en
communiquer les fleurs. [...] L'
Abuta rufescens DC., ASH., est la même plante que le
Cissampelos ovata du Flora fluminensis [Fl. Flumin. 10:
t. 141. 1831, nom. illeg. hom., non Poir. 1804 (=
Abuta selloana Eichler)]. [...] Nous proposons de l'appeler
Abuta Candollei." [protologue].
"Habitat in silvis Cayennensibus: Martin, Sagot (Mus. Par., hb. Martii)." [Eichler, Fl. Bras. 13(1):
176,
tab. 40 f. 1. 1864].
"In Cayenne,
v. s. in herb. Hook.; Guyane Française (Sagot, 1264). [...] a flowerless specimen named by Triana himself..." [Miers, Contr. Bot. 3: 84. 1871].
Le protologue de
A. candollei est confus et peu précis: Triana et
Planchon ne citent explicitement aucune collecte! Son interprétation
est largement éclairé par les commentaires de Eichler (1864) et Miers
(1871). La description de
A. candollei résulte de l'étude de deux
collectes fraichement ramenées de Guyane. Triana et Planchon ont
identifié par erreur la première (Sagot 919) comme étant le "vrai"
A. rufescens Aubl. 1775 (en fait
A. barbata Miers 1871(!), espèce qu'Aublet avait décrit comme une variété de son
A. rufescens), et décrivent la seconde (Sagot 1264) comme une nouvelle espèce (
A. candollei Triana & Planch. 1862) dont plusieurs collectes anciennes avaient été nommées
A. rufescens par de Candolle. En utilisant la collecte de Martin comme syntype d'une nouvelle espèce,
A. oblonga, Miers (1871) typifie implicitement
A. candollei par
Sagot 1264. En conséquence la citation de Martin s.n. comme type par
Diels (1910) est illégitime. Les autres "plantes de l'herbier de Paris
que De Candolle a rapporté à
A. rufescens" (i.e. syntypes implicites) sont plus difficiles à sourcer.