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Utricularia simulans Pilg., 1914

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BIBLIO
 
 
 
 
NOTES
Date de publication : Notizbl. Königl. Bot. Gart. Berlin 6(56): 189. 1914 [15/05/1914].
Taxonomie : "A widespread and a very variable lowland species. At first sight the forms with small very congested flowers ('U. congesta Steyermark'), and rather different from those with few, larger and less congested flowers ('U. simulans Pilger' and 'U. orinocensis Steyermark') and yet again from the tall forms with small laxly arranged flowers which Steyermark equated with U. fimbriata sensu stricto. A careful analysis, now that more material is becoming available, may make it possible to distinguish these variants, perhaps at a varietal level, although intermediate forms commonly occurs." (Taylor 1967, sub U. fimbriata).
Concernant la distinction Utricularia fimbriata Kunth 1818 vs. U. simulans Pilg. 1914, Taylor (1989) donnera finalement raison à Steyermark. En revanche, et peut-être faute de nouvelle analyse, son avis restera inchangé sur la distinction U. congesta Steyerm. 1853 vs. U. simulans. Dans son excellente monographie sous U. simulans, il adapte en conséquence son commentaire de 1967:
"However, intermediate forms [between 'U. congesta' and 'U. simulans'] are common and I have failed to find any correlated significant characters which would warrant the recognition of these two forms as distinct species. There can be no doubt that the African plant (which is, from the few specimens seen, always of the few flowered type) is the same as the American." (Taylor 1989, p. 244).
Patrice Charpentier a récemment mis en évidence l'existence des deux formes discutées par Taylor en Guyane française. Il les considère comme spécifiquement distinctes, un avis auquel adhèreront complètement les observateurs locaux (G. Léotard, H. Galliffet, V. Pelletier): elles sont généralement présentes sur les mêmes stations où plusieurs différences morphologiques et phénologiques sont parfaitement corrélées et sans intermédiaires. Sous l'hypothèse ad hoc que la plus fréquente des deux formes (i.e. à petite fleurs et densiflore) devait correspondre au taxon "connu" (i.e. U. simulans s.st.), P. Charpentier a, de manière tentative, nommé la plus rare (i.e. à fleurs plus grandes et laxiflore) U. sandwithii P.Taylor 1967. A. Fleischmann (in litt.) a cependant noté que ces plantes ne s'accordaient pas complètement avec U. sandwithii s.st., et a suggéré que les plantes guyanaises pouvaient être des hybrides U. sandwithii x simulans. En réalité, comme l'avait déjà indiqué Taylor (1967), cette "forme" correspond en fait au type d'U. simulans., tandis que la "forme normale" correspond à U. congesta.
Type : Brésil, Roraima, Surumu, auf sumpfigem Campo bei der Serra do Mel, 08/1909, Ule 8315 (HT: B [détruit; photo: M]; IT: F0062004F, G00368481, K000533913, L0003142, MG).

DIFFUSION

Première diffusion v8.0