Homonymie : non
Zornia latifolia DC., Prodr., 2:
317. 1825 [mi-11/1825, fide TL-2,
999], nom. illeg. hom. [≡
Z. diphylla var.
latifolia Benth., Fl. Bras., 15(1):
81. 1859; =
Z. sericea Moric. 1844] (Brésil)!
Type : "4.
Z.
latifolia. [...] (
Hedysarum diphyllum; Aubl. Guian. 774, excluding all the synonyms.) [...] Gathered in Guiana by Aublet, from whom we have specimens, which abundantly shew his plant to be different from any of the foregoing, and justify him in saying that, with respect to it at least, Plukenet's figues are bad." [protologue].
Guyane française, s. loc., 07/1762-07/1764, J.B.C. Aublet s.n. (ST:
LINN-HS 1207.2 [ex hb.
Smith!; sur
Global plants],
BM000931675 [ex hb. Banks; sur
Global plants], P?).
Fortuna-Perez (2009) et Fortuna-Perez & Azevedo Tozzi (2011) citent comme holotype un spécimen de l'herbier de Paris: "In our study of the collections at P, we located Aublet’s material (Aublet, 1775), which Smith cited as type in his original description of
Z. latifolia, and have properly cited the holotype here." Nous n'avons pas localisé ce spécimen, et mettons en garde face aux risques de mauvaise interprétation des étiquettes historiques. Ceci étant, Smith possédait l'herbier de Linné fils qui contenait de très nombreux doubles des collectes guyanaises d'Aublet (donnés par Banks). Smith indique clairement "we have specimens", et effectivement un specimen d'Aublet annoté par Smith lui-même se trouve dans son propre herbier. Smith a sans doute eu aussi accès aux doubles de l'herbier Banks (aujourd'hui à BM), mais sans doute pas aux doubles de l'herbier de Paris. L'holotype ne peut donc pas être un spécimen de l'herbier de Paris, et à moins de considérer que l'holotype est le spécimen de l'herbier Smith, il faudra donc désigner un lectotype.