Vous entrerez en mode d'édition pour chaque taxon et page auxquels vous avez les droits d'accès.




[ Mot de passe perdu ]


Copaifera guyanensis Desf., 1821

733629

BIBLIO
 
 
 
 
 
NOTES
Date de publication : Mém. Mus. Hist. Nat., 7: 376-377, pl. 13. 1821.
Distribution : Répartition apparemment scindée en deux ensembles: (1) Guyane française et Suriname; (2) Rio Negro (Brésil et E Colombie) (GBIF, Martins-da-Silva 2009). Ailleurs, les données ne sont pas confirmées.
Orthographe : Publié comme "guyanensis" sur le texte et la planche.
Statut biogéographique : En Guyane française, arbre strictement ripicole fréquent dans le long du Maroni, de l'Oyapock et de leurs affluents, en particulier dans le sud.
Taxonomie : A l'heure actuelle on ne sait pas si le type vient de Guyane française ou du Rio Negro. En cas de split (pas improbable, dans un genre où les espèces ont de petites aire de répartition), il n'est pas impossible que l'espèce guyanaise reste en réalité à être décrite.
Type : "Cet arbre, indigène des forêts de la Guyane, croît dans le voisinage du Rio-Negro. L'herbier du Muséum en possède quelques rameaux garnis de fleurs." [protologue].
Origine inconnue [Brésil, Amazonas, Rio Negro?], fleurs, Anonyme [Martius? Bonpland & Humboldt?? A.R. Ferreira?? obtenu via les connections de Langsdorff et ramené en France par A. de St.-Hilaire???] (HT: FI [ex hb. Desf. in  hb. Webb]??; illustration originale: pl. 13 in Desf., Mém. Mus. Hist. Nat., 7: 376-377. 1821).
Type non localisé et lectotype apparemment non désigné! L'herbier général de Desfontaines a été acquis par Webb, maintenant à Florence (voir TL-2, Desfontaines). Dwyer (Bull. Torrey Bot. Club, 81(3): [179-]182[-187]. 05-06/1954.) indique: "I was disappointed in not locating the type material in Paris. Desfontaines in his original description states that "L'herbier du Museum en possede quelques rameaux garnis de fleurs." It is possible that the type collection is in the Florence herbarium." Martins-da-Silva et al. (Rodriguésia, 59(3): [455-]461-462[-476]. 2008) indiquent aussi ne pas avoir localisé le type. La localisation du type parait pourtant d'autant plus indispensable que les auteurs suivant Desfontaines n'ont pas pu préciser son origine, Guyane française ou Rio Negro (voir par ex. DC., Prodr., 2: 508-509. 1825 [mi-12/1825, fide TL-2, 999]. Hayne, Getreue Darstell. Gew. 10: t. 13 [texte]. 1827. Benth., Fl. Bras., 15(2): 241. 1870 [01/12/1870, fide TL-2, 518, p. 337]).
Type : Il n'y a, apparemment, pas de collectes connues de Guyane française antérieures à 1821 (voir base Sonnerat), ce qui n'est pas surprenant étant donnée que dans le nord (accessible) de la Guyane, cette espèce n'est signalée que le long du Maroni. Etant donnée la formulation du protologue, "Guyane" doit probablement être pris au sens de la région géographique large (et non au sens politique!). Autrement dit, le type vient probablement du Rio Negro. A cette date, A.J.A. Bonpland & F.W.H.A. Humboldt, C.F.P. von Martius et A.R. Ferreira étaient les seuls à avoir herborisé cette région. A l'herbier de Paris existe un échantillon de Bonpland (P00468455), mais il est radicalement différent de la planche originale. Dans l'analyse des collections de l'expédition de Humboldt, Kunth (Nov. Gen. Sp. (quarto ed.), 7: 265-266, t. 659. 25/04/1825, fide TL-2, 3143; voir aussi DC., Mém. Soc. Hist. Nat. Paris 2: 387. 1825) ne cite qu'une collecte de Copaifera: C. officinalis à Calabozo (Venezuela, Guárico, llanos au sud de Caracas). Martius s'est tout particulièrement intéressé au genre Copaifera (Syst. Mat. Med. Bras. 114-115. 23/05-30/06/1843, fide TL-2, 5541; voir aussi ici et ), et a collecté au moins les types de deux espèces amazoniennes de Copaifera (voir Global Plants), C. martii et C. multijuga. Notons encore que Desfontaines décrit dans la même publication Copaifera langsdorffii Desf. 1821, sans doute collectée par Langsdorff (l'obtention de ce spécimen -via Martius? A. St. Hilaire?- pourrait éclairer l'origine du type de C. guyanensis). Et pour finir, signalons que Desfontaines a décrit plusieurs espèces collectées par l'expédition A.R. Ferreira (passée sur le Rio Negro d'après P.L.R. de Moraes, Feddes Repert., 130(1): [19-]27[-64]. 2019 [08/11/2018]), comme par ex. Heterostemon mimosoides Desf. 1818 (il n'avait alors pas été plus précis sur l'origine... l'infâmante "réquisition" par Geoffroy de St-Hilaire, en 1808, d'une grande partie de l'herbier d'Ajuda -"Herb. Lusit."- méritait peut-être un certain silence, surtout après l'abdication de Napoléon et la chute du Premier Empire).

DIFFUSION

Première diffusion v8.0