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Phyllanthus orbiculatus Rich., 1792

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BIBLIO
 
 
 
 
NOTES
Date de publication : Actes Soc. Hist. Nat. Paris 1: 113. 1792.
Description originale : Catalogus plantarum, ad societatem, ineunte anno 1792, e Cayenna missarum a Domino Le Blond [Catalogue des plantes envoyées à la Société d'Histoire Naturelle de Paris, au début de l'année 1792, de Cayenne par M. Le Blond] [...].
P[hyllanthus] - (Orbiculatus) herbaceus, ramis capillaribus: foliis abbreviato-orbiculatis. [...].
Obs. I Pleraeque plantae Gallo-Guyannenses: nonnullae Martinicenses [Notes. I. La plupart des plantes viennent de Guyane française, mais quelques unes viennent de Martinique].
II Easdem (paucissimis exceptis) anno 1789, in Galliam ex America ipse advexi [II. J'ai ramené ces plantes (à de rares exceptions près) d'Amérique vers la France en 1789].
III Nonnulla etiam Seminum collectanea herbario subjunxerat dator [III. Le donneur avait également substitué quelques collectes d'herbier par des graines].
[protologue, p. 105, 113 & 114].
Distribution : Largement répandue en Amérique du sud tropicale, de Trinidad et de la Colombie au Paraguay et au sud du Brésil: Amazonie s.l., Cerrado, Caatinga, forêts atlantiques (GBIF). Semble moins fréquente en Amazonie que dans les régions plus sèches.
Statut biogéographique : En Guyane française cette espèce est connue depuis les années 1780. Elle n'est actuellement connue que de la région littorale: Roura (bourg), Île de Cayenne (Paramana, Rorota, plage de Montjoly, mont St-Martin, route de Baduel, Maringouins, Cayenne), Macouria (Maya, Kamuyene), Kourou (roche Nicole), Sinnamary (cr. Canceler), Organabo, Awala-Yalimapo, St-Laurent (forêt des Malgaches). La plupart de ces localités concernent des habitats profondément anthropisés (terrains vagues, jardins, bords de route, plantation de Pins, ...), et seules quelques rares données sont issues d'habitats potentiellement naturels (plage de Montjoly et des Hattes, savanes-roches Maya et Nicole). Elle est notoirement absente des inselbergs du Sud. Au Suriname elle est connue du Voltzberg (inselberg isolé et faiblement anthropisé), et en Guyane vénézuélienne elle est signalée dans des "zones perturbées, forêts et savanes". Pour Trinidad, G.L.Webster (J. Arnold Arb., 38(4): [371-]373. 15/10/1957) indique que l'absence de collecte avant 1915 suggère une colonisation récente de l'île. L'ensemble de ces données couplée à la répartition globale de l'espèce dresse une image relativement équivoque quant à son indigénat en Guyane française. Il semble toutefois probable qu'elle n'y était pas présente avant l'arrivée de l'homme (mais l'aura suivi de peu?)...
Taxonomie : Espèce taxonomiquement isolée, n'ayant jusqu'à maintenant pas fait l'objet d'analyses moléculaires (voir notamment Bouman et al. 2020 & Falcon et al. 2020) de sorte que sa position taxonomique précise reste énigmatique. Sur la base de caractères morphologiques, et en particulier polliniques, elle a été rapprochée des sections Nothoclema G.L.Webster 1955 (subg. Conami (Aubl.) 1956) et sect. Hylaeanthus G.L.Webster 2002 (subg. Xylophylla (L.) Pers. 1807) (voir notamment Webster 1957, Webster & Carpenter 2002).
Type : Guyane, J.B. Leblond 245 (ST: P00609702 ["Phyllanthus nummulariaefolia Poiret Encycl. fide herb. Lmk" Desf. scrips.]).
Guyane, J.B. Leblond 257 (ST: G00341826 [ex hb. DC.; "holotype"], P00609701 ["Phyllanthus orbiculatus Rich." anonyme]).
Guyane, J.B. Leblond 346 (ST: P00381819 [ex hb. Lam.; "Ph. orbiculatus L.C.Rich.; Ph. nummulariaefolia Poiret quoad specimen Cayennense" anonyme; "Phyllanthus nummulariaefolia Dict. de Cayenne Leblond" anonyme]).
Guyane, J.B. Leblond 620 (ST: P00609700 ["Phyllanthus" anonyme]).
Guyane, J.B. Leblond s.n. (ST: P00609703 [ex hb. A.Juss.; "Phyllanthus orbiculatus Rich.; Guyane - donné par M. Richard 1791" anonyme; "Phyllanthus nummulariaefolia Encycl." Desf.]).
Note: Non typifié !?... G.L. Webster (J. Arnold Arb., 38(4): [371-]373. 15/10/1957) indique "Type: French Guiana, Cayenne, Leblond (P, holotype; C, isotype)." Cette lectotypification ne saurait être effective dans la mesure où à Paris cinq spécimens (avec des numéros distincts et donc potentiellement issus de cinq collectes) de J.B. Leblond sont conservés. Le spécimen de l'herbier de Candolle est annoté comme holotype à Genève, mais cette assertion, a priori non publiée, n'est pas recevable dans la mesure où L.C. Richard avait sans doute accès à l'ensemble du matériel de Leblond lors de sa description.

DIFFUSION

Première diffusion v8.0