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Stromanthe tonckat (Aubl.) Eichler, 1884

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BIBLIO
 
 
 
NOTES
Date de publication : Abh. Königl. Akad. Wiss. Berlin 1884: 80. 1884.
Distribution : Répartition vaste du Sud du Mexique au Sud du Brésil (GBIF), mais morcelée en quatre noyaux plus ou moins distincts: (1) Amérique centrale, (2) régions périandines de Colombie [Maranta pilosa Humb. ex Link 1820] et du Venezuela [M. racemosa A.Dietr. 1831] jusqu'à Trinidad [M. angustifolia Sims 1823], (3) plateau des Guyanes (essentiellement en altitude), (4) forêt atlantiques brésiliennes [Stromanthe tonckat var. villosa Petersen 1890 (Rio de Janeiro) et S. tonckat  var. latifolia Huber 1901 (Ceara)].
Statut biogéographique : En Guyane française, essentiellement liée aux régions accidentées de l'intérieur: connue de Borne 4, bassin de la Camopi, mont Itoupé, monts Bakra, région de Saül (fréquent), Nouragues, piton de l'Armontabo, savane-roche Virginie, mont Cacao (de la Comté), la Trinité, région de Lucifer et du Dékou Dékou, mont Kotika, Atachi Baka.
Taxonomie : Stromanthe tonckat (Aubl.) Eichler 1884 est manifestement un nom mal-appliqué. En effet, en Guyane française, S. tonckat est une espèce locale, cantonnée aux reliefs et aux régions de l'intérieur. Il parait  peu probable qu'Aublet ait pu rencontrer cette espèce, même lors de ses pérégrinations dans l'intérieur (vers le sud jusqu'à la crique Galibi). La plante observée par Aublet dans les "terrains humides de l'Île de Cayenne et de Guyane [i.e. Guyane hors Île de Cayenne!]" ne s'accorde vraiment pas avec la répartition connue de S. tonckat. De manière importante, Aublet mentionne aussi l'usage de sa plante en vannerie, alors que S. tonckat n'est pas utilisé en vannerie (Davy 2007). La description d'Aublet s'applique, au moins en partie, à un Arouman (Ischnosiphon spp.), dont quatre espèces constituent la base essentielle de la vannerie guyanaise (Davy 2007). La répartition, l'écologie, l'usage et l'illustration citée (Tonckat Seytan Rumph.), pointent vers I. puberulus Loes. 1915 comme la meilleure hypothèse pour la plante d'Aublet. Cependant, l'abondance de Thalia geniculata L. 1753 dans les marais de l'Île de Cayenne, et la ressemblance de ses inflorescences et fruits avec ceux de la planche de Rumphius rend toute conclusion définitivement impossible en l'absence de spécimen (la possibilité d'une description mélangeant ces deux espèces n'étant d'ailleurs pas exclue)!

DIFFUSION

Première diffusion v8.0