Distribution : Largement réparti dans les régions ouvertes d'Amérique du sud: (1) Cerrado, Beni, marges sud de l'Amazonie; (2) Guyane française (savanes côtières?), Rupununi, Gran Sabana, Llanos de l'Orénoque et de l'Apure (Madison 1981,
GBIF,
Flora do Brasil 2020).
Statut biogéographique : Espèce signalée de Guyane française par Engler (Fl. Bras., 3(2):
179. 1878, Pflanzenr., IV.23E(Heft 71):
27. 1920). Une dizaine de spécimens historiques témoignent de sa présence, où il a été collecté par Leprieur (n°153,
P02291821,
P02291826; n°154,
P02291824; s.n.,
P02291820,
P02291822,
P02291823,
P02291825,
P04022928 ["in pratis sabulosis humidis, Cayenne, 1846"]), par Mélinon (envoyé de Guyane par Mélinon, cultivé au jardin botanique de Paris,
P02291825 [sub
Caladium cannaefolium Brongn., nom. nud.]), et par Sagot (Cayenne R. [= leg. abbé Rouquié?], 02/1859, Sagot s.n.,
P02128019 [sub
Schismatoglottis americanum A.M.E.Jonker & Jonker 1953, det. Croat 2004!]). Croat & Delannay (2017) citent aussi pour la Guyane française "June 1910, Santini 7824 (L).", donnée probablement erronée. Espèce non revue depuis 1859 et que l'on pourrait logiquement suspecter d'avoir été seulement cultivée par le passé (usage alimentaire ou comme amulette). Les annotations originales sur les spécimens d'herbier sont pratiquement absentes, mais un des spécimens de Leprieur est annoté comme provenant d'une savane sableuse humide (
P04022928 "in pratis sabulosis humidis, Cayenne, 1846"), milieu qui correspond parfaitement à son écologie connue ailleurs, et qui plaide donc en faveur d'une espèce indigène en Guyane française.