Statut pour Mayotte
Véron, S., Rodrigues-Vaz, C., Lebreton, E., Ah-Peng, C., Boullet, V., Chevillotte, H., Gradstein, S., Jérémie, J., Lavocat Bernard, E., Lebouvier, M., Meyer, J., Munzinger, J., Poncy, O., Thouvenot, L., Viscardi, G., Léotard, G., Gargominy, O., Leblond, S., Pignal, M., Rouhan, G., Tercerie, S., Invernon, V. & Muller, S. 2021. An assessment of the endemic spermatophytes, pteridophytes and bryophytes of the French Overseas Territories: towards a better conservation outlook. Biodiversity and Conservation, 30: 2097-2124. [MAY = E]

 

Statut biogéographique : Dans l'attente d'éclaircir le problème de taxonomie entre D. cabadae et D. humblotiana, il convient de considérer D. cabadae au sens large (incluant les formes à stipe) comme endémique de Mayotte.
Trois hypothèses s'ensuivent:
1. Au cas où les palmiers à stipe unique représenteraient un taxon différent, Dypsis cabadae resterait toujours endémique de Mayotte.
2. Pour ce taxon à stipe unique, s’il ne représente pas Dypsis humblotiana, il est alors aussi endémique de Mayotte.
3. Et s’il représente Dypsis humblotiana, il reste fonctionnellement endémique de Mayotte, puisque connu d’une seule récolte (1884) a priori à la Grande Comore et jamais revu depuis. 
[comm. pers. V. Boullet, 17/07/17]

Taxonomie : "espèce cultivée pour l'ornement en Amérique subtropicale et dans la Caraïbe de longue date, et maintenant dans la majorité des territoires subtropicaux. L'échantillon ayant servi à la description de l'espèce provient d'un spécimen cultivé au jardin botanique de Cienfuegos à Cuba. Toutefois, le genre Dypsis étant strictement originaire de Madagascar et des îles de l'Océan indien occidental, on a longtemps ignoré son origine jusqu'à confirmation de sa redécouverte à Mayotte au début des années 2000. L’auteur estime vraisemblable que Léon Humblot ait fait parvenir des semences de ce palmier élégant à diverses institutions botaniques, dont certaines à Cuba où il avait d’ailleurs voyagé préalablement à sa venue dans l’Océan indien. Enfin l’auteur estime que Dypsis cabadae et une autre espèce voisine méconnue, Dypsis humblotiana (Baill.) Beentje & J. Dransf., forment ensemble en réalité une seule et même espèce dont les spécimens peuvent être respectivement cespiteux ou solitaires." [comm. pers. F. Barthelat, 12/06/17]