R. moseleyi a été citée de Prince Edward Islands mais Lehnebach et al. (2017, J. Biogeogr. 44 : 875-886, voir fig 1) émettent un doute sur cette présence.

En 2020 j’ai interrogé F. Hennion (cosignataire de Lehnebach et al. 2017). Elle m’indiquait avoir échangé avec deux collègues qui ont bossé sur Marion, Niek Gremmen et Steven Chown (cité dans Lehnebach et al. 2017). Niek (décédé en 2019) et Steven lui avaient dit avoir cherché en vain Ranunculus moseleyi. Par contre ils avaient trouvé Limosella australis et pensaient que les auteurs qui avaient cité R. moseleyi pour Marion, en particulier Huntley (Huntley 1971. Vegetation. In Van Zinderen Bakker… Marion and Prince Edward Islands. Report on the South African Biological and Geological Expedition 1965-1966) avaient fait la confusion avec Limosella australis.

Finalement dans Siljak-Yakovlev et al. (2020), R. moseleyi est mentionnée dans l’introduction comme endémique stricte de Kerguelen : « The present work mainly aims to study the interspecific variability of genome size, chromosome number and ploidy levels of ten Kerguelen species including two strictly endemic species (Lyallia kerguelensis and Ranunculus moseleyi) [...]» [comm. pers. M. Lebouvier 2022]