Statut biogéographique :
La subsp.
kochii
amphiadriatique diffère de la subsp. monticola
par son bulbe à tuniques entièrement soudées (vs partiellement).
Taxons diploïdes. D’après les chromosomes satellites, Aquaro
& Peruzzi
(inKamariet
al.,
Fl.
Medit.16,
386-390, 2006) distinguent O.
kochii
(échantillon du Mercantour) et O.
orthophyllum
Ten. (échantillon du Larzac) ; toutefois ces 2 populations ne
sont pas séparables par l’anatomie foliaire, habituellement
significative dans le groupe (Peruzziet
al.,
Bocconea21,
257-265, 2007) et les chromosomes satellites seraient variables chez
un même taxon (Martinez-Azorin
& Crespo,Pl.
Syst. Evol.289,181-211,
2010). Les plantes orophiles et méditerranéennes présentent quelques différences mais
relevant peut-être de simples écotypes : les 2es
sont plus grêles que les 1res,
ont des feuilles émergeant plus rapidement à l’automne et aucune multiplication végétative. S’il s’agit d’1
seule espèce, il reste étonnant que les populations de basse altitude
augmentent vers le Sud. O.
orthophyllum
d’Italie du S diffère d’O.
kochii
par ses tuniques bulbaires totalement libres ; ce caractère est à vérifier chez les plantes du Midi et,
en tout état de cause, serait inutilisable pour des prospections à
grande échelle. Dans l’état actuel des connaissances, compte tenu
du hiatus de ~ 700 km existant entre les Ornithogales de la Côte
d’Azur et les plus proches populations confirmées d’O.
orthophyllum
(Marche,
Bartolucciet
al.,
Pl.
Biosyst.152,
179-303, 2018), il n’est pas possible d’affirmer l’existence de
ce dernier en France. (J.-M. Tison, comm. pers.)
Taxonomie :
La subsp.
kochii
amphiadriatique diffère de la subsp. monticola
par son bulbe à tuniques entièrement soudées (vs partiellement).
Taxons diploïdes. D’après les chromosomes satellites, Aquaro
& Peruzzi
(inKamariet
al.,
Fl.
Medit.16,
386-390, 2006) distinguent O.
kochii
(échantillon du Mercantour) et O.
orthophyllum
Ten. (échantillon du Larzac) ; toutefois ces 2 populations ne
sont pas séparables par l’anatomie foliaire, habituellement
significative dans le groupe (Peruzziet
al.,
Bocconea21,
257-265, 2007) et les chromosomes satellites seraient variables chez
un même taxon (Martinez-Azorin
& Crespo,Pl.
Syst. Evol.289,181-211,
2010). Les plantes orophiles et méditerranéennes présentent quelques différences mais
relevant peut-être de simples écotypes : les 2es
sont plus grêles que les 1res,
ont des feuilles émergeant plus rapidement à l’automne et aucune multiplication végétative. S’il s’agit d’1
seule espèce, il reste étonnant que les populations de basse altitude
augmentent vers le Sud. O.
orthophyllum
d’Italie du S diffère d’O.
kochii
par ses tuniques bulbaires totalement libres ; ce caractère est à vérifier chez les plantes du Midi et,
en tout état de cause, serait inutilisable pour des prospections à
grande échelle. Dans l’état actuel des connaissances, compte tenu
du hiatus de ~ 700 km existant entre les Ornithogales de la Côte
d’Azur et les plus proches populations confirmées d’O.
orthophyllum
(Marche,
Bartolucciet
al.,
Pl.
Biosyst.152,
179-303, 2018), il n’est pas possible d’affirmer l’existence de
ce dernier en France. (J.-M. Tison, comm. pers.)