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Ornithogalum orthophyllum Ten., 1831

717355

BIBLIO
 
NOTES
Statut biogéographique :
​​ La subsp. kochii amphiadriatique diffère de la subsp. monticola par son bulbe à tuniques entièrement soudées (vs partiellement). Taxons diploïdes. D’après les chromosomes satellites, Aquaro & Peruzzi (inKamariet al., Fl. Medit.16, 386-390, 2006) distinguent O. kochii (échantillon du Mercantour) et O. orthophyllum Ten. (échantillon du Larzac) ; toutefois ces 2 populations ne sont pas séparables par l’anatomie foliaire, habituellement significative dans le groupe (Peruzziet al., Bocconea21, 257-265, 2007) et les chromosomes satellites seraient variables chez un même taxon (Martinez-Azorin & Crespo,Pl. Syst. Evol.289,181-211, 2010). Les plantes orophiles et méditerranéennes présentent quelques différences mais relevant peut-être de simples écotypes : les 2es sont plus grêles que les 1res, ont des feuilles émergeant plus rapidement à l’automne et aucune multiplication végétative. S’il s’agit d’1 seule espèce, il reste étonnant que les populations de basse altitude augmentent vers le Sud. O. orthophyllum d’Italie du S diffère d’O. kochii par ses tuniques bulbaires totalement libres ; ce caractère est à vérifier chez les plantes du Midi et, en tout état de cause, serait inutilisable pour des prospections à grande échelle. Dans l’état actuel des connaissances, compte tenu du hiatus de ~ 700 km existant entre les Ornithogales de la Côte d’Azur et les plus proches populations confirmées d’O. orthophyllum (Marche, Bartolucciet al., Pl. Biosyst.152, 179-303, 2018), il n’est pas possible d’affirmer l’existence de ce dernier en France. (J.-M. Tison, comm. pers.)
Taxonomie :

La subsp. kochii amphiadriatique diffère de la subsp. monticola par son bulbe à tuniques entièrement soudées (vs partiellement). Taxons diploïdes. D’après les chromosomes satellites, Aquaro & Peruzzi (inKamariet al., Fl. Medit.16, 386-390, 2006) distinguent O. kochii (échantillon du Mercantour) et O. orthophyllum Ten. (échantillon du Larzac) ; toutefois ces 2 populations ne sont pas séparables par l’anatomie foliaire, habituellement significative dans le groupe (Peruzziet al., Bocconea21, 257-265, 2007) et les chromosomes satellites seraient variables chez un même taxon (Martinez-Azorin & Crespo,Pl. Syst. Evol.289,181-211, 2010). Les plantes orophiles et méditerranéennes présentent quelques différences mais relevant peut-être de simples écotypes : les 2es sont plus grêles que les 1res, ont des feuilles émergeant plus rapidement à l’automne et aucune multiplication végétative. S’il s’agit d’1 seule espèce, il reste étonnant que les populations de basse altitude augmentent vers le Sud. O. orthophyllum d’Italie du S diffère d’O. kochii par ses tuniques bulbaires totalement libres ; ce caractère est à vérifier chez les plantes du Midi et, en tout état de cause, serait inutilisable pour des prospections à grande échelle. Dans l’état actuel des connaissances, compte tenu du hiatus de ~ 700 km existant entre les Ornithogales de la Côte d’Azur et les plus proches populations confirmées d’O. orthophyllum (Marche, Bartolucciet al., Pl. Biosyst.152, 179-303, 2018), il n’est pas possible d’affirmer l’existence de ce dernier en France. (J.-M. Tison, comm. pers.)

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