Identification :
À
l’état sauvage, C.
setaceus s.s.,
principalement africain, est bien distinct de C.
orientalis
répandu de la mer Rouge à l’Asie centrale : le 1er
a des feuilles étroites (1-3 mm) à nervure médiane épaisse et
blanchâtre, une glume inférieure ± obtuse et < 30% de
l’épillet ; le 2e
possède au contraire des feuilles larges de 7-15 mm à nervure
médiane peu différenciée, une glume inférieure aiguë à acuminée
et souvent > 30% de l’épillet. Ils sont d’ailleurs clairement
séparés par la phylogénie (Chemisquy
et
al.,
loc.
cit.).
Cependant, les cultivars ont habituellement des caractères ambigus
et pourraient être d’origine hybride entre les 2, d’où leur
réputation de plantes non invasives contrairement au C.
setaceus
typique. Hybrides ou non, ils se ressèment en fait assez facilement
et pourraient se révéler aussi dynamiques que les lignées sauvages
après quelques générations
Références :
Tison et al. (2014)