Type : Inde, Malabar, Rheede s.n. (LT:
t. 28 "Nedel ambel"
in Rheede, Hort. Malab., 11:
55. 1692, fide TL-2,
1223 [désigné par Marais & Verdoorn in Dyer
et al. (ed.), Fl. Southern Africa, 26:
243. 1963]).
Inde, Sri Lanka, Hermann (ST:
BM000621566 [ex hb. Hermann; sur
Global plants; désigné illégitimement comme lectotype par Cramer, Rev. Handb. Fl. Ceylon, 3: 207. 1981])
Origine inconnue [Venezuela, P. Löfling?] (non type!:
LINN 203.2 [désigné illégitimement comme lectotype par A. Raynal, Adansonia, ser. 2, 14(3):
417-
418. 1974; apparemment acquis par Linné après la publication du Species Plantarum]).
Voir aussi
The Linnean Plant Name Typification Project.
Type : Notes: (A) D'après A. Raynal (Adansonia, ser. 2, 14(3):
417-
418. 1974): "Le protologue du Species renvoie, pour
Menyanthes indica,
à deux sources : Linné, Flora Zeylanica,
n° 72 (p. 17) (1747), et
Rheede, Hortus malabaricus 11:
55,
tab. 28 (1692), sources que
confirment les patries indiquées : Malabar et Ceylan.
Dans Flora
Zeylanica, Linné citait toutefois des auteurs plus nombreux : Rheede
(
1692), Commelyn (1696), Morison (1699), Sloane (1699), Tournefort
(1700), Ray (1704), Plukenet (1720). Mais seuls Rheede et Sloane avaient
en réalité apporté des éléments originaux, tous les autres ne faisant
que reprendre, sous des polynômes légèrement différents, les
descriptions antérieures, essentiellement celle de Rheede. Aussi bien le
matériel de Sloane (
BM!) que la bonne planche de Rheede se rapportent à
l'espèce pantropicale connue aujourd’hui sous le nom de
Nymphoides indica.
Cependant, Linné ne faisant aucune mention des Antilles dans la
répartition de son espèce, il faut écarter le matériel de Sloane comme
type possible.
Il demeure donc pour typifier
Menyanthes indica L. trois éléments:
— la planche
28 du tome 11 de l’Hortus Malabaricus de Rheede,
— l'échantillon de Hermann (n° 72,
BM!), dont l’herbier a servi à la rédaction de Flora Zeylanica,
—
l’échantillon de l’herbier Linné [
LINN 203.2], qui, annoté par Loefling — d’après
Savage, Cat. herb. Linn. — était certainement dans les mains de Linné
quand il rédigea la première édition du Species.
Le spécimen d’Hermann est très mauvais, apparemment stérile; il semble bien ne pas correspondre à
Nymphoides indica, et, en tout état de cause, ne paraît pas devoir être retenu comme type d’une espèce dont Linné décrit la corolle.
La
planche de Rheede est bonne pour l’époque; l’identité de la plante ne
fait aucun doute. Sans aucun doute il est plus facile de reconnaître la
corolle de
N. indica sur cette illustration que sur aucun
spécimen ancien. On pourrait donc penser à en faire le type de l’espèce,
d’autant que Linné en fait mention expresse dans le Species, et que
c’est en outre, historiquement, la première description de la plante.
L'échantillon
linnéen est certes bien pauvre; son origine exacte est incertaine;
malgré cela, il possède fleurs et fruits, son identité ne pose aucun
problème, enfin Linné l’avait en sa possession pour rédiger le Species.
En raison de la possibilité qu’offre toujours un specimen de procéder à
des examens qu’interdit une simple illustration, il me paraît préférable
de choisir cet échantillon comme lectotype."
(B) D'après Steve Cafferty (BM-Linnaean Project) [voir
Tropicos]: "Raynal
in Adansonia, sér. 2, 14:
417
(1967), wrongly indicated the unannotated and almost certainly
post-1753 sheet 203.2 LINN as LT, and this choice has been followed by a
number of later authors (incl. Pringle in Fl. Ecuador 53: 138. 1995).
See discussion by Klackenberg in Fl. Madagascar 168 bis: 174 (1990)."