Type : "22.
C. strigosa, [...] in summo monte sulphurigero Guadalupae, inter sphagna, et in montibus ins. Montserrat, Martinicae.
Mel. strigosa Lin. f. suppl.
236.
Mel. ciliata Desr.! in Lam. dict. 4. p.
49.
Osbeckia ornata Swartz. fl. ind. occ.
647.
Rhexia inconstans Vahl! ecl. I. p.
37.
R. strigosa Rich! act. soc. h. Par. 1791. p.
108.
R. ornata Rich! in Bonpl. rhex.
t. 26.
R. Chamaecistus Sieb! pl. exs. Mart. n. 297. [...] Variat, ex Rich., flore 4 et 5-petalo minore et majore. (v. s.)" [protologue].
De Candolle cite en synonymie deux noms dont l'épithète est "
strigosa": (1)
Melastoma strigosum L.f., Suppl. Pl.
236-
237. 1782 [04/1782, fide TL-2,
4854] '
strigosa' [≡
Brachyotum strigosum (L.f.) Triana 1871] (Colombie, Mutis); (2)
Rhexia strigosa Rich., Actes Soc. Hist. Nat. Paris, 1:
108. 1792 (Guadeloupe, la Soufrière)! Si le basionyme de
Chaetogastra strigosa DC. n'est donc pas immédiatement évident, les éléments descriptifs, la synonymie et la distribution indiqués le rattachent finalement sans équivoque à
Rhexia strigosa Rich. Cette conclusion est renforcée par le fait que De Candolle indique avoir vu la plante de Richard, mais pas celle de Linné fils (voir les points d'exclamation!). Avant De Candolle, Desrousseaux (
in Lam., Encycl., 4(1):
49. 1797), puis Swartz (Fl. Ind. Occid., 2(1): [
647-]
649. 1798) avaient déjà questionné l'identité de la plante de Colombie décrite par Linné fils avec celle de Guadeloupe. Reste à savoir ce que fait le Code d'une telle situation...