Les
épithètes jordanii
et oreophila
sont interprétées ici d’après leurs descriptions chez Burnat
(Flore
des Alpes-Maritimes V,
Georg & Cie,
1913-1915) qui les situe dans les morphes intermédiaires. Cet
auteur, et beaucoup d’autres à sa suite, proposent le regroupement
en 1 espèce des taxons français du complexe d’A.
cynanchica
en raison du continuum existant entre A.
aristata
et A.
cynanchica
dans les Alpes occidentales. Cependant ces 2 derniers seraient bien
distincts en Italie (Del
Guacchio & Caputo,
Taxon 62,
394-400, 2013) : on n’aurait alors pas affaire à une espèce avec
des clines régionaux, mais plutôt à deux espèces s’hybridant dans 1
région particulière de leur aire commune. Le rang spécifique est
retenu ici au bénéfice du doute, auquel cas l’intermédiaire est
une nothoespèce, mais ce statut élevé serait à confirmer par voie
moléculaire. (J.-M. Tison, comm. pers.)