Espèce
notoirement
variable suivant l’écologie : la morphe typique, forestière,
a des inflorescences diffuses largement étalées et des fleurs blanches, alors que la var. erythranthema
(Wallr.) I. Grint. [subsp. cuprina
(Asch. & Graebn.) Chrtek & Křísa, subsp. rubella
(Mert. & Koch) Holub, subsp. tenacissima
J. Vivant], des landes héliophiles, montre des inflor. en faisceaux
denses et des fl. ± cuivrées. En Fr., les 2 var. sont souvent
sympatriques et alors reliées par une gamme d’intermédiaires qui
suivent fidèlement les variations écologiques, y compris dans l’isolat pyrénéen ; le
rang subspécifique était attribué par Oberdorfer
(Bauhinia10,
17-22, 1992) en raison d’un décalage phénologique en culture sur
les plantes de provenances différentes, mais ce n’est pas le cas dans
les zones de contact. La subsp. tenacissima
créée pour des populations des Pyr. (Vivant,Bull.
Soc. Bot. France126,
Lettres bot., 257-260, 1979) n’a aucune particularité visible. (J.-M. Tison, comm. pers.)