Taxonomie :
Espèce extrêmement variable
par le port (dressé à couché, épis ± retombants ou non), par la
forme des feuilles (linéaires-lancéolées à ovales-lancéolées),
par leur couleur (vert-jaunâtre pâle à vert foncé, avec ou sans
macule), par leur pubescence (glabres à ± tomenteuses à la face
inférieure ou sur les 2 faces, poils blancs ou jaunes), par la
morphologie du périgone (densité des glandes, couleur, taille). Le
fort pourcentage d’autogamie induit des discontinuités
morphologiques lorsque plusieurs lignées cohabitent, ce qui a
entraîné la distinction de plusieurs taxons probablement sans
signification évolutive : « subsp. lapathifolia »
(plante dressée à feuilles lancéolées et subglabres, akènes ≤
2 mm), « subsp. pallida »
(plante dressée à
feuilles lancéolées et ± poilues, akènes > 2 mm), « subsp.
brittingeri »
(plante prostrée à feuilles plus ovales) et d’autres non
recombinés sous Persicaria.
Ce découpage est d’ailleurs souvent inapplicable, car d’une part
les taxons cités s’avèrent hétérogènes, d’autre part il
existe de nombreux autres morphotypes inclassables (cf. par exemple
Timson,
Watsonia
5,
386-395, 1963).
Références :
Tison et al. (2014)