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Pemphredon lethifer (Shuckard, 1837) s.l.

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BIBLIO
NOTES
Impact données : Avant la révision de Smissen (2003) qui a mis du temps à s'imposer dans la communauté naturaliste française, les Pemphredon du sous-genre Cemonus ne pouvaient être identifiés correctement avec un lot important de confusions sous le nom de Pemphredon lethifer notamment. Peu de personnes sont susceptibles d'identifier correctement ce groupe. L'ensemble des données inpn concernant les Cemonus sont donc à revoir.
     Références : Van der Smissen (2003)
Taxonomie : Certains auteurs s'accordent pour reconnaître que Pemphredon lethifer est un complexe de deux taxons (e.g. Burger 2005, Smissen 2010, Hellqvist et al. 2014):  Pemphredon lethifer et Pemphredon littoralis. Pemphredon littoralis a été décrit par Wagner (1918) qui l'a finalement traité comme une simple forme de Pemphredon lethifer (Wagner, 1932). Smissen (2003) a remis ces formes au goût du jour pour finalement traiter littoralis comme une espèce à part (Smissen 2010). D'autres auteurs ont également suivi cette nomenclature. Hellqvist et al. (2014) ont observé une divergence de 1,4% dans le barcoding entre les deux taxons. Toutefois, Schmid-Egger et al. (2018), sur un plus gros échantillonnage n'ont pas observé de divergences, ni de structuration particulière dans le barcoding de ces deux taxons. Ainsi, Pemphredon littoralis ne fait pas l'unanimité et certains auteurs ne la traite pas comme une espèce distincte (e.g. Jacobs 2007, Pulawski 2020). Suite à l'examen d'un important matériel (près d'un millier d'individu), nous ne parvenons pas à trancher sur la validité de Pemphredon littoralis, taxon qui nous laisse sceptique. L'ensemble des critères énoncés par Smissen (2003) pour distinguer les formes sont instables (combinaisons intermédiaires quasiment systématiques) et les spécimens intermédiaires sont les plus fréquents. Cette variabilité morphologique est très fréquente chez les insectes rubicoles comme P. lethifer). De plus, les principales différences morphologiques connues semblent fortement corrélées à la taille (e.g. largeur des gena, sculpture). Nous imaginons donc qu'il soit possible que les caractéristiques morphologiques instables de la forme littoralis soient les conséquences d'une tige plus large et/ou de provisions plus riches qui ont permis le développement d'individus plus développés.
     Références : Burger (2005) , Hellqvist et al. (2014) , Jacobs (2007) , Pulawski (2020) , Schmid-Egger et al. (2018) , Van der Smissen (2003) , Van der Smissen (2010) , Wagner (1918) , Wagner (1932)

DIFFUSION

Première diffusion v2.0