Statut pour Wallis et Futuna
Morat, P. & Veillon, J. M. 1985. Contribution à la connaissance de la végétation et de la flore de Wallis et Futuna. Bulletin du Muséum National d'Histoire Naturelle, section B, Adansonia, 4ème série, 7(3): 259-329. [WF = I]

 

Statut pour la Nouvelle-Calédonie
Mackee, H. S. 1994. Catalogue des plantes introduites et cultivées en Nouvelle-Calédonie. Deuxième édition. Flore de Nouvelle-Calédonie et Dépendances. Muséum national d'Histoire naturelle, Paris. Hors-série: 164 pp. [NC = ]

 

Statut pour la Guadeloupe
Fournet, J. 2002. Flore illustrée des phanérogames de Guadeloupe et de Martinique. Nouvelle édition revue et augmentée. CIRAD, Montpellier - Gondwana Editions, La Trinité. 2538 pp. [GUA = P]

 

Statut pour la Martinique
Fournet, J. 2002. Flore illustrée des phanérogames de Guadeloupe et de Martinique. Nouvelle édition revue et augmentée. CIRAD, Montpellier - Gondwana Editions, La Trinité. 2538 pp. [MAR = A]

 

Statut pour Saint-Barthélemy
Fournet, J. 2002. Flore illustrée des phanérogames de Guadeloupe et de Martinique. Nouvelle édition revue et augmentée. CIRAD, Montpellier - Gondwana Editions, La Trinité. 2538 pp. [SB = A]

 

Statut pour Saint-Martin
Fournet, J. 2002. Flore illustrée des phanérogames de Guadeloupe et de Martinique. Nouvelle édition revue et augmentée. CIRAD, Montpellier - Gondwana Editions, La Trinité. 2538 pp. [SM = A]

 

Statut pour la Guyane française
Funk, V., Hollowell, T., Berry, P., Kelloff, C. & Alexander, S. N. 2007. Checklist of the Plants of the Guiana Shield (Venezuela: Amazonas, Bolivar, Delta Amacuro; Guyana, Surinam, French Guiana). Contributions from the United States National Herbarium, 55: 1-580. [GF = I]

 

Statut pour la Polynésie française
Fourdrigniez, M. & Meyer, J.-Y. 2008. Liste et caractéristiques des plantes introduites naturalisées et envahissantes en Polynésie française. Contribution à la Biodiversité de Polynésie française N°17. Délégation à la Recherche, Papeete. 62 pp. [PF = I]

 

Statut pour la Nouvelle-Calédonie
Hequet, V., Le Corre, M., Rigault, F. & Blanfort, V. 2009. Les Espèces Exotiques Envahissantes de Nouvelle-Calédonie. IRD, AMAP, Nouméa. 87 pp. [NC = ]

 

Statut pour la Nouvelle-Calédonie
Hequet, V. & Le Corre, M. 2010. Révision du catalogue des plantes introduites de H.S. MacKee (1994). Rapport expertise, IRD, Nouméa. 219 pp. [NC = ]

 

Statut pour la Guyane française
Léotard, G. & Chaline, O. 2013. Inventaire et cartographie de la répartition des espèces végétales invasives en Guyane : Rapport d'étude. Rapport DEAL, Cayenne. i-xiv + 456 pp. [GF = I]

 

Statut pour la Guyane française
Wood, J., Muñoz-rodríguez, P., Williams, B. & Scotland, R. 2020. A foundation monograph of Ipomoea (Convolvulaceae) in the New World. PhytoKeys, 143(undefined): 1-823. [GF = I]

 

Source de la synonymie (de Ipomoea reptans (L.) Poir.)
Funk, V., Hollowell, T., Berry, P., Kelloff, C. & Alexander, S. N. 2007. Checklist of the Plants of the Guiana Shield (Venezuela: Amazonas, Bolivar, Delta Amacuro; Guyana, Surinam, French Guiana). Contributions from the United States National Herbarium, 55: 1-580. [CD_REF = 445572] Ipomoea aquatica Forssk., 1775

 

Statut biogéographique : Ipomoea aquatica est typiquement une plante tropicale, d’intérêt alimentaire et économique et d’usage ancien notamment en Asie, dont l’aire d’indigénat est en fait obscur. Elle est traditionnellement considérée comme une espèce d’origine paléotropicale (Afrique et Asie), introduite ailleurs et devenue pantropicale. C’est par exemple toujours le traitement retenu par GRIN. Ce point de vue (indigène Afrique + Asie tropicales, naturalisé en Amérique tropicale et Pacifique) a été plus récemment documenté d’un point de vue phylogénétique et contesté sur la base de considérations ethnobotaniques :
- I. aquatica est très proche d’une espèce endémique australienne, I. diamantinensis, et forme avec elle un clade isolé dans le sous-genre Eriospermum d’Ipomoea (MILLER et al. 1999) ;
- AUSTIN (2007) sur la base de considérations ethnobotaniques situe l’origine d’I. aquatica dans le SE de l’Asie et considère l’espèce comme introduite et naturalisée ailleurs.
Ce dernier point de vue est certes intéressant mais la démonstration biologique n’est cependant pas faite et le sujet, loin d’être clos, n’est pas tranché.

À La Réunion, la première collecte d’I. aquatica date de 1880 et il est raisonnable de penser qu’il s’agit d’une introduction relativement récente ; c’est le point de vue de BOSSER & HEIME (2000), suivi depuis et qui n’est à ce jour guère contesté.

À Mayotte, la situation est bien différente ; nous sommes dans l’aire normale afro-malgache de cette espèce et le problème renvoie en fait à la réflexion précédente sur le caractère indigène ou non de cette espèce en Afrique. J’ai relevé plusieurs fois cette espèce dans les milieux humides de Mayotte et sa position dans les prés marécageux et cultures sublittoraux de l’île en compagnie d’une grande partie de la flore hygrophile de Mayotte, est assez typique et semblable aux habitats fréquentés par l’espèce à Madagascar et dans l’Afrique de l’Est.

Au final, je pense qu’il serait, en l’état des connaissances, plus adéquat et prudent de considérer cette espèce comme cryptogène à Mayotte (bien que la plupart des références macrorégionales la considère comme indigène à Madagascar et dans l’Est africain et que cela pose donc la question de la cohérence d’un tel traitement pour l’ouest de l’océan Indien).

[V. Boullet, 05/07/2016]

Statut biogéographique : En Guyane française, espèce introduite récemment, mais pleinement naturalisée dans la région de Mana (notamment savane Sarcelle et rizières), et probablement en expansion. En plus de cette forme naturalisée (feuilles larges et fleurs roses), existe une forme seulement cultivée, probablement comme légume-feuille (feuilles étroites, fleurs blanches ressemblant superficiellement à Ipomoea imperatii).