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Theresimima ampellophaga (Bayle-Barelle, 1809)

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BIBLIO
 
 
 
 
 
 
 
 
NOTES
Altitude : les observations de l'espèce se font entre 0 et 1200 m. avec la majorité des occurrences au dessous de 400 m.
     Références : Bence et al. (2020)
Biologie : on observe en France une seule génération par an. Les adultes émergent de mai à août avec un pic aux mois de juin et de juillet. Leur durée de vie est de 8 jours au maximum. Les œufs sont déposés sur les feuilles de la plante-hôte. La phase larvaire comporte quatre stades. Aux deux premiers stades larvaires, les chenilles sont grégaires et mangent les feuilles en faisant des petites fenêtres. Elles s'arrêtent de s'alimenter avant la chute des feuilles et passent l'hiver dans les crevasses de l'écorce du tronc ou de la souche, à l'abri dans un cocon de soie. Dès le débourrement au printemps, les chenilles mangent les jeunes pousses. Elles se maintiennent ensuite sous les feuilles et les consomment en laissant les nervures principales. La métamorphose se déroule à la fin du printemps dans un cocon de soie, à l'abri dans les crevasses du tronc, rarement sur les feuilles.
     Références : Drouet (2016) , Pucci & Dominici (1986)
Diagnose : Les adultes peuvent être confondus avec ceux de Rhagades pruni (Denis & Schiffermüller, 1775). Ils se différencient principalement par la présence d'écailles vertes sur la tête, le thorax et l'abdomen. Les chenilles sont facilement reconnaissables.
     Références : Drouet (2016)
Distribution : Cette espèce a une aire de répartition ponto-méditerranéenne qui s'étend du sud-est de la France jusqu'en Crimée et au Moyen-Orient. La première publication de son observation en France date de 1876 par Millière qui la signale de Cannes (Alpes-Maritimes). Elle est présente des Alpes-Maritimes à l'Hérault. Elle doit être recherchée dans les départements au sud de la savoie
Morphologie : les adultes ont les ailes brun sombre uniforme. La taille maximale des ailes antérieures est de 10 mm chez les mâles et 12 mm chez la femelle. Les antennes des mâles sont fortement bipectinées. Elles sont longues atteignant les 4/5 des ailes antérieures. Les antennes des femelles sont plus courtes, bipectinées mais beaucoup moins fortement que les mâles. Les œufs font 0,5 mm de large et 0,75 mm de long. Ils sont de couleur blanc perle au début puis jaunâtre à maturité. La chenille du premier stade fait 2 mm de long. La tête est marron, le corp blanc jaunâtre. Chaque segment possède quatre verrues de même couleur, une de chaque coté de la ligne dorsale et une au niveau de chaque ligne latérale. Ces verrues sont sétigères avec des soies courtes noires et des soies plus longues blanches. La chenille du deuxième stade a la même couleur de fond précédemment avec l'apparition de taches réniformes brun rougeâtre entre les verrues sur la partie dorsale. La chenille du troisième stade possède des taches entre les verrues sur la partie dorsale plus grosses et plus foncés. La base des verrue est brun clair. La partie ventrale est blanc jaunâtre. La chenille du quatrième stade peut atteindre 20 mm de long. La partie dorsale entre les verrues est entièrement brun foncé.
     Références : Drouet (2016) , Issekutz (1957)
Reproduction : Les adultes s'accouplent entre 24h et 48h après l'émergence. L'accouplement se produit majoritairement le matin. Sa durée peut atteindre plus de 5 h. Les femelles pondent en moyenne près de 400 œufs. La ponte s'effectue par groupe de 200 œufs au maximum.
     Références : Pucci & Dominici (1986)
Statut biogéographique : la première donnée d'occurrence du taxon en France considérée comme exacte, est localisée à Cannes, Alpes-Maritimes (donnée numérisée et intégrée dans le SINP). 
     Références : Millière ([1876])

DIFFUSION

Première diffusion v2.0