Description originale
Lamarck, J.-B. P. A. de M. de & Candolle, A. P. de 1805. Flore française, ou Descriptions succinctes de toutes les plantes qui croissent naturellement en France, disposées selon une nouvelle méthode d'analyse, et précédées par un exposé des principes élémentaires de la botanique, troisième édition, tome quatrième. Chez H. Agasse, Paris. 944 pp. : 896

 

Identification
Tison, J.-M. & de Foucault, B. [coord.] 2014. Flora Gallica. Flore de France. Biotope Éditions, Mèze. xx + 1196 pp. : 956

 

Description originale (de Ranunculus grenierianus Jord., 1854)
Schultz, F. 1848. Archives de la Flore de France et d'Allemagne. Premier volume janvier 1842 - Février 1848. Bitche (Moselle, France) chez l'auteur, Haguenau (Bas-Rhin, France) chez le professeur C. Billot et Deux-Ponts (Palatinat,Bavière) chez le docteur Schultz. 382 pp. : 304

 

Identification (de Ranunculus grenierianus Jord., 1854)
Tison, J.-M. & de Foucault, B. [coord.] 2014. Flora Gallica. Flore de France. Biotope Éditions, Mèze. xx + 1196 pp. : 956

 

Source de la nouvelle combinaison (de Ranunculus villarsii subsp. grenierianus (Jord.) Nyman, 1878)
Nyman, C.F. 1878-1882. Conspectus florae europaeae, seu Enumeratio methodica plantarum phanerogamarum Europae indigenarum, indicatio distributionis geographicae singularum etc. Örebro Sueciae : typis officinae Bohlinianae. 858 pp. : 11

 

Taxonomie : ​R. villarsii et R. ruscinonensis ressemblent beaucoup à R. sartorianus Boiss. & Heldr. des Balkans, bien que ce dernier soit réputé peu poilu, et le 2e ne peut pas être distingué de certaines morphes du 1er hors de son contexte, sauf par l’examen des akènes dans le meilleur des cas. Les données phylogéniques ne sont cependant pas en faveur d’une synonymie, R. villarsii apparaissant en position bas. par rapport au reste du groupe avec une bonne fiabilité (PAUN et al., loc. cit., 2005), mais sont bien trop limitées pour être concluantes. Dans l’attente d’une étude moléculaire ciblée sur R. montanus aggr., il est sans doute pertinent de conserver ces entités séparées, ne serait-ce qu’au bénéfice de l’information. (J.-M. Tison, comm. pers.)