Taxonomie : Plusieurs « variétés » ont été décrites
d’après des variations de taille des fleurs ou de pilosité ; il s’agit
souvent d’un empiètement sur des caractères traditionnellement attribués à H. ciliolata (feuilles ± ciliées, fleurs
et fruits relativement gros), à tel point qu’il est permis de douter de leur
séparation. Les 2 caractères marqueurs retenus ici (position des poils
caulinaires et ciliature foliaire) ne sont pas entièrement corrélés car on
trouve dans la vallée de la Loire des populations entières correspondant à H. ciliolata par la tige et à H. glabra par les feuilles ; en 1re
approximation, on peut supposer qu’elles sont hybridogènes. À l’inverse, les
plantes proches des côtes mais en situation non littorale ou eutrophile ont
souvent des feuilles de H. ciliolata,
mais des tiges à pilosité irrégulière ou même glabrescentes, variables d’un
individu à l’autre, ce qui suggère des hybrides récents. Ce phénomène reste à
étudier.
Références :
Tison et al. (2014)