Les plantes corses parfois nommées « subsp. nudiflora » n’ont aucune valeur taxonomique (Jeanmonod in Gamisans & Jeanmonod, Compléments au Prodrome de la flore corse, Asteraceae I, Genève, 1998). Les « subsp. macrorrhiza » (plante microphylle souvent ascendante ou couchée, littoral sableux Atl.) et « subsp. rupicola » (plante courte et trapue, littoral rocheux breton) sont des écotypes, reliés aux populations de l’intérieur par un continuum morphologique, et pourraient donc mériter un rang variétal ; dans ce contexte, toutefois, il faudrait faire le point sur les centaines d’autres écotypes régionaux que l’espèce a pu différencier sur l’ensemble de son aire. Il n’en va pas de même pour la subsp. minuta, stable malgré une syntopie partielle avec la subsp. virgaurea, ce qui est en faveur d’un haut rang taxonomique.