Nomenclature : Soldano fait référence à l'article 57.3 du code de Saint-Louis.
Cependant ans le Code de Saint-Louis la référence devrait être l'article
11.6 (c'est l'article 57.3 dans le Code de Berlin) : "
An autonym is treated as having priority over the name or names of the same date and rank that established it. "
Si
l'on traite Silene insubrica subsp. persicina Cesati et Silene
insubrica Gaudin, comme une sous-espèce de Silene nutans, le nom à
utiliser est Silene nutans subsp. insubrica (et non pas Silene nutans
subsp. persicina).
Par contre, quand on place Silene
insubrica et Silene livida comme sous espèce de Silene nutans, il n'y a
pas lieu d'invoquer cet article car le traitement au rang
sous-spécifique de "livida" n'a pas créé Silene insubrica subsp
insubrica, mais à créé Silene nutans subsp. nutans.
Bref, Soldano à raté la combinaison en 1991
(pas de mention du basionyme) et la rate encore en 2001 (il cite le nom
prioritaire Silene nutans subsp. livida (Willd.) Gremli mais prend un autre nom) (V. Malécot, com. pers.)