Il existe 2 morphotypes principaux : gymnocarpe (valves libres : type de l’espèce) ou angiocarpe (valves ± soudées à l’akène : « subsp. angiocarpus » et « subsp. pyrenaicus »), le 2^e plus fréquent en Fr. et exclusif en Corse. La « subsp. tenuifolius », variation individuelle à feuilles étroites pouvant être associée aux 2 types de « fruits », est généralement reconnue sans valeur. Le découpage infraspécifique reste arbitraire car les 3 cytotypes principaux (di-, tétra- et hexaploïde) incluent des plantes gymnocarpes et angiocarpes ; le caractère du « fruit », privé du support chromosomique, est un mauvais marqueur car probablement monogénique (cf. Kerguélen, Lejeunia n.s. 120, 151-152, 1987, et bibliographie associée) ; compte tenu de l’absence d’autre marqueur morphologique ou écologique, ce dimorphisme apparaît plutôt comme un argument en faveur d’une étroite monophylie de l’espèce. Une position synthétique est donc prudente dans l’attente d’études phylogéniques.