En théorie, les pl. précoces peuvent appartenir soit à E. cebennensis, soit à E arctica subsp. borealis. Le 1er, à petites fl., est séparé d’E. nemorosa par Yeo (loc. cit., 1979) d’après ses bractées à dents bas. antrorses, ce qui le rapprocherait d’E. stricta, mais son matériel original (Aumelas, Gard, MPU !) ressemble en tous points à ce qu’on appelle E. nemorosa en Fr. Le 2e ne différerait d’E. nemorosa que par sa 1re fl. plus basse, par ses bractées > flles, souvt munies de poils glanduleux courts, et surtout par ses cor. parfois plus grandes (6-9 mm), d’où une ambiguïté avec les E. stricta à bractées munies de dents bas. étalées (cf. 7). E. arctica subsp. borealis, bien qu’hyperatl., R dans le S de l’Angleterre et absent îles des Anglo-Normandes, est identifié a posteriori par Yeo (loc. cit., 1979) sur des récoltes anciennes du NO de la Fr. → Loiret, mais est considéré par cet auteur comme une pl. de prairies de fauche, éteinte sur le territoire (occ. ?). (J.-M. Tison, com. pers.)